L’ASABE (société américaine des ingénieurs en agriculture et biologie) a publié une étude prouvant l’intérêt de l’autoguidage pour réduire le stress des chauffeurs. Elle a porté sur quatre volontaires qui devaient conduire un pulvérisateur automoteur dans une parcelle de maïs ou de soja. Ils disposaient pour cela d’un automoteur équipé d’un autoguidage Raven fonctionnant par détection des rangs. Il s’agit du système VSN, qui associe une caméra stéréoscopique et un radar. Le constructeur était d’ailleurs engagé dans cette étude sur le stress du chauffeur agricole.
Mesurer le stress du chauffeur sur la peau
Pour mesurer objectivement le stress, les ingénieurs ont employé un bracelet qui analyse la conductivité électrique de la peau. Enfin, la justesse de la conduite manuelle était également vérifiée dans la comparaison.
L’autoguidage fait la différence
A l’arrivée, après 23 passages en manuel et 28 en autoguidage, la différence est claire. Le bracelet a détecté 5,4 pics de stress par minute dans le premier cas, contre seulement 2,8 dans le second. Du simple au double. L’équipement permet bien d’éviter de rouler sur les rangs de maïs ou de soja, et libère ainsi le chauffeur.
Des écarts entre chauffeurs
Mais il fallait aussi vérifier la qualité du travail. Or, les ingénieurs n’ont pas trouvé de différence de précision des trajectoires, entre la conduite manuelle et la conduite assistée. Les quatre chauffeurs n’ont toutefois pas tous manifesté la même adresse.
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