Lors de l’achat du tracteur John Deere 6250R, les responsables de la cuma de Saint-Germain, en Aveyron, ont choisi l’option GPS autoguidage. Ce surcoût, estimé à 7 000 €, est proportionnellement moins important qu’il y a 15 ans, compte-tenu de l’inflation générale qu’il y a eu sur cette même période.
SAV, mise en route et assistance essentiels
La qualité du service après-vente pour la mise en route, la prise en main et l’assistance sont essentielles pour ce type d’équipements et aujourd’hui, il y a des compétences en concession. Certains adhérents de la cuma, comme Guillaume Gayraud du Gaec des Vals, sont équipés du même système sur leurs tracteurs. Ils disposent d’un signal sans abonnement ,avec lequel la précision est jugée suffisante pour les travaux effectués. Ils l’utilisent pour le broyage de refus, les semis, l’épandage de fumier, du labour hors raie et la fauche.
Par exemple, quand ils andainent les pierres avec leur tracteur, ils travaillent en autoguidage et cartographient leur parcelle. Ensuite, ils transfèrent les données enregistrées via une clé USB de leur tracteur sur celui de la cuma, et ils récupèrent ces données pour réaliser le broyage de pierres.
GPS autoguidage : gains de temps et de confort
Un confort qu’ils apprécient et sur lequel ils ne reviendraient pas. Pour Guillaume, « au travail, cela permet d’être plus concentré sur l’outil, et c’est plus reposant aussi ».
Il estime gagner du temps, les recroisements des bandes de travail sont très faibles : « On valorise toute la largeur des outils, et on travaille aussi beaucoup en planche. » Cela réduit les temps de manœuvres.
En cinq ans d’usage, il constate que la réception satellite est très bonne, « il y a dû y avoir une ou deux déconnexions seulement », précise Guillaume.
Le niveau de précision de l’autoguidage est suffisant pour les travaux réalisés.
Utilisation de l’Isobus pour la presse-enrubanneuse
Ils n’utilisent pas la fonction coupure de tronçons, car ils ne possèdent pas d’outils équipés, mais en revanche, ils utilisent la fonction Isobus pour la presse-enrubanneuse de la cuma, ce qui permet de recueillir les informations de la presse sur le terminal du tracteur.
La gestion automatisée des fourrières est aussi une fonction valorisée pour la fauche grande largeur. Une fois programmé, en bout de champ il suffit d’appuyer sur un bouton et la vitesse du tracteur se réduit, la faucheuse frontale se lève, le régime chute. Puis c’est au tour de celle arrière, et les opérations se font inversement quand on a fini le demi-tour.
L’Isobus permet de recueillir les informations de la presse sur le terminal du tracteur.
En dévers, l’autoguidage GPS fonctionne aussi
Pierre-Louis Fages apprécie quant à lui l’usage du GPS autoguidage pour d’autres travaux. « Pour le passage d’outils de travail du sol comme le vibroculteur 6 m, souligne-t-il, avant je doutais que dans les devers de pente, ça puisse aller droit et être aussi précis. Au départ, c’est un peu déstabilisant et maintenant je m’y suis habitué, mais il a fallu un peu de temps. »
Il ajoute : « Il faut une utilisation assez régulière de ces fonctions pour bien les valoriser. Si on ne les utilise pas fréquemment, on a tendance à oublier un peu comment ça marche. » Guillaume trouve que c’est malgré tout assez intuitif et il a maintenant bien intégré ces fonctions. Il est d’ailleurs référent pour le groupe. Ses voisins le sollicitent quelquefois pour les aider à programmer une tâche sur le tracteur de la cuma, et entraide oblige, c’est avec plaisir qu’il assure le SAV !
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