Cuma des Coteaux de la Dore : un épandeur avec DPAE pour la précision
La cuma des Coteaux de la Dore a fait le choix d’investir dans un épandeur à fumier Sodimac Rafal 3300 équipé d’un DPAE. « Le choix du DPAE est pour ajuster le plus précisément possible la dose épandue », commente Denis Rigaud, président de la cuma. « Dans les terrains vallonnés, cela permet de conserver le même volume épandu à l’hectare même si la vitesse d’avancement change. Un bon moyen d’avoir de la régularité et aussi de mieux valoriser le fumier des exploitations tout en économisant sur l’achat des engrais minéraux. » Un matériel acheté 38 000 € pour un groupe de six adhérents avec un tarif d’exploitation de 5 €/UGB.
Cuma de Pongibaud : sauter sur l’occasion
La cuma de Pongibaud souhaitait ajouter l’activité pulvérisateur à sa panoplie. La démarche a commencé par des demandes de devis. « Il fallait aussi trouver un tracteur pour atteler le pulvérisateur ce qui faisait grimper l’addition », reconnaît Cyril Charrier, président de la cuma. Alors pourquoi pas un automoteur d’occasion ? « Nous avons consulté des annonces et trouvé un automoteur pour un prix de 20 000 €, se souvient le président. Nous sommes allés le voir et nous l’avons acheté dans la foulée. » Après quelques travaux comme le changement des pneumatiques et la pose d’un GPS, l’automoteur était prêt. « L’avantage est la rapidité d’intervention. On démarre et on part. Pas de tracteur à atteler », souligne Cyril Charrier. Pour le moment, un seul chauffeur pour les 13 adhérents du groupe pulvérisateur, en l’occurrence le président. Des volontaires pour la conduite sont attendus.
Cuma d’Espezin : une machine à bêcher pour les parcelles argileuses
La cuma d’Espezin a récemment investi dans une machine à bêcher travaillant sur une largeur de 4 m. Ce matériel est utilisé en alternative à la charrue dans des parcelles très argileuses. Il permet une certaine restructuration du sol, comme avec la charrue mais qui répartit les débris végétaux sur l’ensemble du profil travaillé. Sept adhérents de la cuma constituent le groupe. Après quelques mois, la machine à bêcher a déjà travaillé 75 ha, pour 60 ha engagés initialement.
Cuma de Chaptuzat : une charrue déchaumeuse pour les terrains superficiels
La charrue déchaumeuse a trouvé sa place à la cuma de Chaptuzat. « Un investissement pour travailler dans des sols superficiels et légers, commente Mathieu Lavadoux, vice-président de la cuma. Un matériel qui permet de travailler superficiellement sans remonter trop de pierres. » Après quelques mois d’utilisation, la charrue déchaumeuse de six corps donne satisfaction. « Les débits de chantiers sont supérieurs à un labour classique avec un besoin de puissance de traction inférieur et donc moins de consommation », se réjouit le vice-président. Autre constatation : « La charrue déchaumeuse travaille bien en terrain sec, en émiettant bien le sol. Elle est utilisée pour la préparation des semis de colza ou de luzerne. »
Cuma de Saint-Avit : première mélangeuse automotrice
Un groupe de quatre éleveurs s’est formé pour investir dans une mélangeuse automotrice. « C’est une demande qui provenait d’un éleveur installé sur deux sites distincts et qui avait donc deux chaînes d’outils de distribution des rations, commente Clément Mazet, président de la cuma. Une organisation qui nécessitait du temps et beaucoup de matériel. De mon côté, je devais aussi renouveler la mélangeuse. » Après quelques réunions, ce sont quatre adhérents qui ont investi dans une mélangeuse automotrice. Le résultat est « plus de confort de travail et aussi beaucoup de temps gagné », conclut le président de la cuma.
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