Le déchiquetage du bois, l’activité phare de la cuma des Deux Rochers
Aujourd’hui, le déchiquetage est l’activité phare de la cuma qui possède actuellement deux déchiqueteuses : une Biber 7 Plus qui accepte des bois de 37 cm de diamètre pour un rendement compris entre 30 et 40 m3/h et une Biber 80 avec un débit autour de 50-50 m3/h pour des diamètres de 55 cm. Cette dernière sera prochainement renouvelée.
30 000 mètres cubes apparents produits en 2022
La production de plaquettes forestières progresse régulièrement. Pour l’année 2022, elle s’établit autour de 30 000 mètres cubes apparents (MAP). « Une progression due à l’augmentation de la demande pour le chauffage. Et surtout à l’utilisation [des plaquettes] en litière pour les animaux, pour remplacer la paille dont le prix augmente », indique Henri Brun, président de la cuma des Deux Rochers.
Pour cette activité, les chantiers réalisés dans le Puy-de-Dôme représentent la moitié du volume. Annuellement, deux tournées s’organisent dans le département : du 15 mars au 15 avril et du 20 septembre au 15 octobre. Pour l’organisation des chantiers, il faut contacter le référent, Régis Brun (tél. 04 71 07 21 24), animateur de la fdcuma de Haute-Loire.
De la vigilance pour la préparation des chantiers
L’ensemble tracteur déchiqueteuse avoisine les 30 t. Il est donc nécessaire d’avoir des entrées de parcelles bien calibrées. Le positionnement des tas de bois est aussi important pour maintenir un bon débit de chantier. Les branches doivent être dans le même sens avec la base orientée vers la machine. De préférence, les tas ne doivent pas dépasser 2 m de hauteur pour faciliter leur reprise. Prévoir aussi suffisamment de remorques en fonction de l’éloignement des chantiers.
Le plus important est que les tas soient exempts de corps étrangers comme de la terre, des pierres ou de la ferraille. Les morceaux de ferraille font beaucoup de dégâts sur les déchiqueteuses et peuvent les immobiliser durant plusieurs jours. Dernièrement, deux dents d’un chargeur – qui avait servi à réaliser un tas – se sont retrouvées au milieu des branches. « La présence de corps étrangers dans les tas fait que, dans certains cas, il est nécessaire de remplacer l’intégralité des couteaux de la machine. Et l’addition tourne autour de 1 500 € », rappelle le président. Pour augmenter la vigilance, il a été décidé d’imputer des pénalités aux chantiers qui occasionnent ce type d’incidents.
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