Le réseau des cuma et la chambre d’Agriculture ont organisé une visite au Gaec du Rocheret à Déservillers. Celui-ci utilise le bois en litière en complément de la paille. En outre, les associés replantent des haies chaque année sur leurs parcelles. En effet ils visent l’autonomie pour l’approvisionnement des litières. Les périodes de paillage et de «boisage» se font donc en alternance ou en mixte.
Par ailleurs, les différents maux dont souffrent les forêts entrainent un abattage plus conséquent qu’à l’ordinaire. Conséquence directe: une quantité de plaquettes de bois importante sur le marché. Mettre du bois dans sa litière peut donc permettre de réguler les flux pour les forestiers et permet de limiter l’importation de paille pour les éleveurs.
De plus, les suivis réalisés par la chambre d’agriculture tendent à confirmer les études menées depuis plusieurs années dans la Nièvre qui démontrent les aspects positifs de la plaquette d’un point de vue sanitaire, visuel et olfactif.
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Ensuite, la dégradation au champ se fait aussi naturellement, sans forcément composter même si cela accroit l’efficacité. Et contrairement aux idées reçues, les sols ne deviennent pas acides même avec l’utilisation d’essences résineuses.
Enfin, la cuma des Nobles Pratiques étudie actuellement le renouvellement de sa déchiqueteuse: l’occasion de se mettre à pailler au bois!
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