De ces 33 années passées à travailler comme mécanicien à la cuma de la Vallée, Daniel Duroy retient déjà l’autonomie du poste. Fort de la confiance des adhérents, c’est lui, en effet, qui prenait les décisions d’entretien préventif. Il a aussi apprécié conduire les machines préparées à la saison morte, un challenge qu’il a su relever sans jamais rencontrer de problème.
« Une vidange reste une vidange »
Récemment, la cuma de la Vallée a embauché Frédéric Touchard pour succéder à Daniel. Quand elle recrute ce dernier à la fin des années 90, la cuma construisait aussi son hangar. De son côté, Daniel Duroy travaillait dans le secteur de la réparation des pompes à injection. Il remarquait bien que l’activité déclinait fortement. Il connaissait les responsables. Tout ceci a fait que leur proposition arrivait à un moment opportun pour lui. « Une vidange reste une vidange », souligne-t-il. Idem pour un roulement. Le mécanicien de la cuma analyse ainsi que les bases de la maintenance ont peu évolué en trois décennies. En revanche, l’électronique et l’informatique ont complexifié le travail de réparation.
Les cuma auront besoin de moyens humains
Tout au long de sa carrière, Daniel se dit surpris par l’énergie qu’un homme ou un groupe d’hommes peut déployer à construire ou à démolir quelque chose. Pour le futur, il voit l’agrandissement des exploitations se poursuivre. Il faudra toujours que les responsables s’adaptent. Les cuma devront séduire les salariés avec qui elles sont exigeantes.
Pour faciliter le travail des chauffeurs mécaniciens, selon lui, il faut continuer de mettre les moyens humains et matériels en face des objectifs que la cuma se fixe. Daniel conseille aussi aux jeunes qui doutent de leur orientation de prendre du temps. Selon, lui, ce n’est qu’au fil d’essais que l’on peut se découvrir un métier passion.
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :