Désormais, il n’existe plus que deux niveaux de certification environnementale pour les exploitations agricoles. D’abord le niveau 2 qui oblige l’agriculteur à respecter un référentiel de bonnes pratiques agro-écologiques comportant 16 exigences, efficientes pour l’environnement. C’est la condition pour que son exploitation puisse être certifiée. Puis vient le niveau 3 qui confère à l’exploitation le label de haute valeur environnementale (HVE), fondé sur des indicateurs de résultats relatifs à la biodiversité, la stratégie phytosanitaire, la gestion de la fertilisation et la gestion de l’irrigation.
Peu d’exigences pour le niveau 1 de certification environnementale
Pour rappel, le niveau 1 impliquait le « respect des exigences environnementales de la conditionnalité et la réalisation par l’agriculteur d’une évaluation de l’exploitation au regard du référentiel du niveau 2 ou des indicateurs du niveau 3 », indiquait le ministère de l’Agriculture sur son site. Néanmoins, pour être formalisé, ce premier niveau obligeait l’exploitant à solliciter l’intervention coûteuse d’un organisme certificateur. Cette étape de certification étant la première marche pour accéder ensuite aux niveaux 2 et 3.
37 357 exploitations certifiées HVE
Selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Agriculture, on compte au total 37 357 exploitations certifiées haute valeur environnementale, au 1er juillet 2023. Cela représente 9,2 % des exploitations agricoles françaises. Rappel : la certification HVE permet d’atteindre le niveau supérieur de l’écorégime.
Nombre d’exploitations certifiées haute valeur environnementale (HVE) par département.
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