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L’outil, une moissonneuse John Deere 560, est proposé en service complet, conduit par un chauffeur attitré qui peut être secondé par un adhérent de la cuma alors déclaré en TESA et/ou par un salarié saisonnier.
Huit adhérents sont engagés pour près de 500ha: 4 sont en agriculture conventionnelle, les 4 autres sont en agriculture biologique. La cuma a également développé de l’intercuma avec la cuma de Moulin Mage, située à une centaine de kilomètres en zone de montagne, pour 120 hectares.
600ha engagés
Lors du changement d’outil, certains engagements n’ont pas été renouvelés suite à des départs à la retraite. Le responsable de l’activité moisson 2017 (et président de la cuma), Michel Cescato, reste confiant car, parmi les 8 adhérents restants, certains sont en cours d’agrandissement. La moissonneuse réalise aujourd’hui un peu plus de 600ha et a un potentiel de 800ha.
L’organisation des chantiers se fait en début de campagne entre le responsable de la batteuse et le salarié. Les adhérents ont alors préalablement procuré leur déclaration PAC au responsable de l’activité afin que ce dernier tienne compte de leur assolement et priorise les chantiers.
Les cultures procurant de la paille sont moissonnées en premier: pois, orge, blé dur en travaillant chez les conventionnels puis les bio et en finissant par les chantiers des adhérents de la cuma de Moulin Mage. Cette première période s’échelonne du 25 juin au 20 août en général. Début septembre, les chantiers de récolte de tournesol et de maïs s’organisent pour les adhérents de la cuma EVG.
Une escorte pour la moiss’ batt’
Dans la période active, le chauffeur est en contact direct avec les adhérents afin de faciliter le passage d’un chantier à l’autre. Mis à part deux adhérents, les autres sont relativement centrés autour d’un même territoire. La moissonneuse fait des trajets courts à moyens (20km maximum) entre deux chantiers. Son déplacement est alors organisé en escorte avec le salarié et le dernier adhérent ayant bénéficié du service. En parallèle à l’activité moisson, la cuma a investi dans un porte-caisson auquel adhérent les 4 agriculteurs conventionnels pour le transport des graines. A la fin des chantiers, la moissonneuse est remisée sous le hangar de la cuma et son entretien est assuré par le salarié.
«La cuma a fait le choix de proposer ce service à ses adhérents malgré une situation concurrentielle forte avec les entrepreneurs de travaux agricoles, explique Michel Cescato. Le coût en cuma n’est pas forcément moins cher mais nous avons plusieurs avantages: l’accès au service est plus flexible, chaque adhérent est traité équitablement sans priorisation en fonction du volume à traiter et la qualité du service est reconnue grâce notamment au savoir-faire de notre chauffeur. Ce dernier avait suivi une formation sur l’entretien et le réglage des moissonneuses-batteuses, co-organisée par les fdcuma 12 et 81 en 2014, dont il est ressorti ravi.»
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