Le blé file vers une bonne moyenne. Arvalis estime que le rendement national 2021 en blé tendre atteindrait 74q/ha. Ainsi la moisson devrait être meilleure que l’an dernier et que la moyenne décennale. Ce chiffre présente en effet une hausse de 8% par rapport à 2020. Il est supérieur de 4% à la moyenne des dix dernières années.
Dans son estimation qu’il publie avec Intercéréales, l’institut du végétal aborde aussi la question de la teneur en protéines de la moisson 2021 de blé tendre. La valeur moyenne devrait être proche de 11,6%. Ce niveau correspond à la moyenne décennale.
La qualité à la moyenne
«Dans la moitié nord, les blés ont bénéficié d’une pluviométrie convenable et de températures relativement fraîches au cours du printemps. Cela a favorisé l’expression du potentiel des cultures», explique François Laurent, directeur R&D d’Arvalis. En contrepartie, ce scénario climatique induit des moissons plus tardives. François Laurent apporte un bémol pour le sud du pays où les effets liés à la profondeur des sols expliquent particulièrement une certaine hétérogénéité. Dans cette zone, l’hiver a été humide. Ensuite, des sécheresses, «parfois très intenses, sont intervenues de fin février à fin avril. Ceci a pu en revanche entamer partiellement ce potentiel.»
Une bonne note pour le rendement moyen national 2021 en blé tendre
Pour établir cette prévision, les experts d’Arvalis se sont appuyés sur leur réseau d’ingénieurs régionaux, des mesures et des observations au champ dans les différentes régions, d’une part. D’autre part, ils ont complété leur travail en utilisant des de modèles agro-climatiques mis au point par l’institut lui-même.
Devant les résultats, Jean-François Loiseau (président d’Intercéréales) conclut: «ces niveaux de rendement et de protéines devraient nous permettre d’approvisionner l’ensemble de nos clients en France et à l’international.»
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