Deux moissonneuses pour 1400 ha à la cuma de Malibeau

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Deux moissonneuses pour 1400 ha à la cuma de Malibeau

La cuma de Malibeau (Vienne)a gagné en souplesse dans l’organisation des chantiers de moisson, en passant de une à deux moissonneuses.

La cuma de Malibeau, dans la Vienne, est équipée de deux machines pour l’ensemble des cultures de printemps (maïs, tournesol, millet, soja…) et des céréales d’automne (blé, orge, colza…). La surface totale atteint environ 1400 ha.

Jusqu’en 2021, la cuma de Malibeau n’avait qu’une seule machine, une John-Deere S 780. Mais l’augmentation des surfaces a obligé le groupe à passer en 2022 à deux machines. Une New Holland CX 8.70 (375 cv, 8,50m de coupe) et une CX 7.80 (330 cv, 7,60 m de coupe). Toutes les deux ont une garantie de 5 ans et la mise à disposition d’une machine de remplacement sous 24 heures en cas de panne. La CX 8.70 entraîne aussi un bec cueilleur maïs 8 rangs et est équipée quand c’est nécessaire des chenilles dont dispose la cuma depuis plusieurs années «Nous nous en sommes servis cet été dans certaines parcelles», rapporte Vincent Bossis, le président.

Un seul tarif à la cuma de Malibeau

Il s’agit de machines à secoueurs capables de préserver la qualité de paille pour les éleveurs, majoritaires dans le groupe. La consommation de carburant, de l’ordre de 17 l/ha (nettement moins que l’ancienne machine), est jugée raisonnable. Les deux machines disposent de scies pour la récolte des colzas. La cuma possède également une coupe pour le tournesol.

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« On n’a pas souhaité faire de différences de tarifs entre les deux machines, c’est pourquoi nous sommes passés d’un tarif horaire à un tarif par hectare », précise le président de ma cuma. En 2023, celui-ci s’élevait à 103 €/ha, GNR compris, hors main-d’œuvre. Et à 113 €/ha en maïs. L’organisation des chantiers l’été se décline en deux secteurs avec une machine pour chacun d’eux. « Dans un souci d’équité, on inverse tous les ans l’ordre de passage. Mais le groupe s’adapte lorsqu’il s’agit par exemple moissonner du blé dur, qui exige d’être récolté au bon moment », selon Vincent Bossis.

Ici comme ailleurs, la moisson estivale 2024 n’a pas été fameuse avec des rendements de l’ordre de 30 à 40 q de blé en moyenne et des surfaces de céréales en repli. À l’inverse des cultures de printemps dont les surfaces sont en augmentation.

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