Il fait beau, la prairie est au bon stade… toutes les conditions sont donc réunies. L’éleveur peut engager sa récolte. Ce qu’il vise: un fourrage qui sera parfaitement valorisé pas les animaux. Encore faut-il que les matériels de récolte soient bien utilisés, pour limiter les pertes et à la fois ne pas être déçu de la valeur finale du produit. En effet, les pertes à la récolte peuvent dépasser 20% du tonnage de matière sèche sur pied… Et c’est sans parler de la valeur alimentaire, avec des légumineuses en particulier.
Fourrage: sécher vite, travailler bien
Que ce soit pour l’ensilage, pour l’enrubannage ou pour le foin, un séchage rapide est favorable à la qualité de la récolte. La météo est primordiale, mais la mise en œuvre et le choix du matériel a également son importance ! Les pertes et les contaminations du fourrage se concentrent essentiellement au niveau du fauchage, du fanage et de l’andainage. Les surfaces d’herbe récoltées augmentent et la volonté de travailler toujours plus vite est un objectif partagé par les adhérents des cuma.
Attention, toutefois, de ne pas dissocier le «vite fait» du «bien fait».
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