Somme des engagements à l’origine: 150ha. Surface effectuée en six mois: 300ha. Autant dire que l’espérance des responsables de la cuma de la Croix de voir le tarif diminuer est en bonne voie de se concrétiser. Pour semer les céréales et les couverts, ainsi qu’assurer des sur-semis de prairie, la cuma a désormais un semoir de semis direct, John Deere 750 A, qui semble apporter satisfaction. Jusqu’ici, l’outil est facturé 25€/ha aux adhérents qui, pour certains, le mènent eux-mêmes, pour d’autres, le réservent à des interventions en prestation complète. Mais l’activité s’installe: «nous devrions avoir plus de surface l’an prochain et ce coût unitaire pourrait donc diminuer», résume le président de la cuma, Yannick Ameline.
Levée des réticences
Car si au départ, plusieurs avaient «des craintes par rapport au semis direct», l’agriculteur constate que les céréales «lèvent plutôt bien. Même si c’est un peu plus long. Il faut anticiper un peu plus la date de semis.»
L’investissement de 51.000€ a été partiellement financé via une subvention (40% au titre du PCAE). «C’est ce qui permet d’avoir déjà ce tarif assez économique», analyse le président qui n’exprime qu’un principal regret: ne pas avoir pris une version plus large que ce 3 m. Cela aurait permis d’atteindre de meilleurs débits de chantier et donc mieux valoriser la main d’œuvre engagée dans les travaux en prestation complète.