Développer l’autonomie protéique de son élevage, le contexte s’y prête! En effet, plusieurs laiteries développent les cahiers des charges ‘non OGM’. Pour les éleveurs, c’est là une opportunité de développement. Mais passer le cap par des achats peut être compliqué. Entre la traçabilité, ou la question du bilan carbone, il y a surtout le sujet coût du concentré. D’une part, il peut vite peser lourdement sur l’efficacité économique du système. D’autre part, il est un intrant exposé à un risque important de grande variation des cours. Ce constat argumente en faveur de l’intérêt d’une solution interne pour la production de protéines. Tout l’enjeu de l’atelier ‘Être plus autonome en protéines’ est de rappeler qu’améliorer l’autonomie alimentaire est accessible à tous, avec des pratiques relativement simples.
Panel de voies
Plusieurs voies s’envisagent pour améliorer son autonomie alimentaire. Les stratégies fourragères basées sur l’herbe, avec une forte orientation sur le pâturage sont les premières. Elles se présentent comme les plus économiques. Ensuite, l’herbe récoltée ou les cultures annuelles de type méteil, restent une possibilité pertinente. Mais l’éleveur a aussi des solutions pour produire ses concentrés. Les choix se font notamment en fonction des contraintes réelles sur l’exploitation, ou encore, du bien être procuré par la mise en œuvre de ces pratiques. Et dans tous les cas, la cuma est un moyen qui peut faciliter l’accès à ses solutions.
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