La cuma de Saint Ferréol se lance dans le semis simplifié
En septembre dernier, la cuma a mis en route un semoir de semis simplifié de 6 m à dents de marque Aguirre. Cet investissement est parti de la volonté d’un groupe d’adhérents de limiter le travail du sol et aussi de faire baisser les coûts des travaux de préparation du sol. Pour cela, un ameublisseur de marque Actisol a aussi été acheté. Ces deux investissements sont le résultat de plusieurs constats. Le premier était le coût de la préparation du sol avec le labour. Une technique jugée chronophage et trop consommatrice de GNR. Le second était la volonté de respecter plus le sol en labourant moins. Pour Frédéric Baumet, président de la cuma, « l’utilisation de l’Actisol comme outil de préparation permet un meilleur respect du sol ».
Mise en route du semoir Aguirre 6 m acheté 42 000 €. Le groupe s'est engagé sur une surface de 250 ha qui devrait rapidement progresser. Le tarif est pour le moment fixé entre 35 et 38 €/ha.
« C’est une autre façon de travailler, souligne-t-il. Par rapport au labour qui effectue un travail horizontal, on bascule aujourd’hui vers un travail du sol vertical. Il permettra d’améliorer la portance, d’augmenter la porosité du sol et de laisser la matière organique en surface. » Autre constat, des fenêtres météo de plus en plus courtes pour les périodes de semis. « Un semoir de 6 m avec un bon débit de chantier et une préparation du sol simplifié va aussi permettre de travailler dans de bonnes conditions », fait-il remarquer.
Plusieurs mois d’essai pour le semoir
C’est un peu une marque de fabrique pour la cuma. « On essaie souvent le matériel avant d’investir », indique le président. Avant, il a fallu faire un choix sur le type de semoir. Pour cela le groupe s’est beaucoup renseigné via les réseaux sociaux. « Nous voulions un modèle simple, à dents avec un bon débit de chantier et à un prix raisonnable », précise Frédéric Baumet. Le choix s’est porté sur un semoir de la marque Aguirre. « Le constructeur nous a mis un semoir à disposition durant quelques mois et cette période d’essai nous a convaincus. » Pour la mise en route, tous les adhérents du groupe étaient présents autour du technicien de la marque.
Du matériel à l’abri dans le hangar de la cuma de Saint Ferréol
La cuma de Saint Ferréol, c’est aussi un bâtiment récemment inauguré. Les 80 matériels de la cuma sont ainsi à l’abri sous les 1 700 m2 recouverts de 1 500 m2 de panneaux photovoltaïques. Le bâtiment permet de rassembler les matériels dans un même lieu. Il redonne donc de la place aux adhérents qui stockaient auparavant le matériel dans leurs hangars.
Un bâtiment de 1 700 m2 capable d'accueillir les 80 matériels de la cuma.
Le bâtiment est ainsi devenu le point de rencontre et le lieu de rendez-vous pour tous les adhérents. Proche du bâtiment, la cuma a aussi mis en place une aire de lavage des pulvérisateurs. Elle a choisi le système de traitement des effluents phytosanitaires Adequabio. Le principe consiste en quatre bacs d’évaporation, dans lesquels des bactéries viennent dégrader les résidus phyto. Une potence de remplissage a également été installée.
Proche du bâtiment, la cuma a installé une aire de lavage des pulvérisateurs.
On parle aussi emploi
La cuma a aussi récemment terminé un Dina (dispositif national d’accompagnement des projets et initiatives), réalisé avec l’animatrice de la fdcuma de la Drôme. Quatre jours de réunions pour faire le point sur le fonctionnement de la cuma. Parmi les thèmes abordés, celui d’un salarié en cuma est revenu sur la table. À Suivre…
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