D’un côté la presse et de l’autre l’enrubanneuse. C’était la méthode employée par la cuma. « Des chantiers qui nécessitaient une certaine organisation », se rappelle Guillaume Favier, trésorier de la cuma. « Certains adhérents prenaient le service complet, d’autres voulaient enrubanner eux-mêmes avec le matériel de la cuma ou leur propre matériel. Des chantiers où il fallait prévoir de faire suivre l’enrubanneuse, d’autres pas. Il pouvaient parfois se passer plusieurs heures entre le pressage et l’enrubannage. Les bottes étaient déformées et au final, le travail était mal réalisé. »
Un service complet presse enrubanneuse mais avec deux chauffeurs
Même si la majorité des adhérents ont finalement opté pour le service complet, il fallait à chaque fois déplacer deux tracteurs, deux chauffeurs avec la presse et l’enrubanneuse. « En tout, nous réalisions environ 3 000 bottes en service complet à un coût de 14 €/botte. Il y avait aussi 1 500 bottes pressées par la cuma et enrubannées par les adhérents. »
Un combiné qui permet d’aller plus vite tout en payant moins cher
Il y a 5 ans, la cuma change de modèle et investi dans un premier combiné. « Le tarif de la botte a été fixé à 12,70 € en service complet. « Il fallait 4 500 bottes par an pour arriver à ce tarif. La première année nous avons réalisé 9 500 bottes. » Depuis, la cuma a accueilli de nouveaux adhérents et investi dans un second combiné. En 2021, année exceptionnelle, 32 000 bottes ont été produites. « Les combinés permettent pour certains de récolter chaque parcelle au bon stade de développement et d’assurer un fourrage de qualité.
Un travail plus facile grâce à la presse enrubanneuse
C’est plus facile par exemple pour 2 ha de travailler avec le combiné que d’organiser un chantier avec l’ensileuse. Il y a aussi de nouvelles cultures comme les méteils, le sorgho fourrager, les cultures intermédiaires qui permettent avec les combinés de sécuriser les stocks d’alimentation pour les animaux. » L’arrivée des combinés n’a pas remplacé l’ensilage dont les surfaces restent stables.
En revanche, comme pour beaucoup de cuma, les tarifs vont évoluer à la hausse. « Cette année, nous avons constaté une augmentation de 34 % du prix du film plastique par rapport à l’année dernière. La conséquence sera une augmentation de 1 € par botte et nous ne répercuterons pas l’augmentation du prix du GNR. »
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