Le combiné presse-enrubanneuse permet de maximiser le débit de chantier tout en garantissant la qualité de l’ensilage. Il offre, de plus, un retour rapide sur investissement.
Le choix du combiné presse-enrubanneuse
Ce choix, la cuma des Landes, située à Ytrac, dans le Cantal, l’a fait depuis 2012 avec sa première acquisition d’un combiné. Ce dernier a été renouvelé en 2021. La cuma a opté pour le modèle Claas Rollant 455 Uniwrap. Un renouvellement qui vient compléter un parc déjà bien fourni en ce qui concerne la récolte de l’herbe. Une presse pour des bottes carrées de 120 x 90 cm, une autre plus petite, conçue pour produire des balles de 0,8 x 0,5 m, idéale pour le foin et la luzerne. Aussi un roundballer afin de répondre à la demande des adhérents désireux de pouvoir travailler plus facilement dans les petites parcelles où les manœuvres sont nombreuses.
Gain de temps pour la récolte de l’herbe
« Nous avions auparavant un roundballer et une enrubanneuse en parallèle. Mais avec ce combiné, tout se fait en un seul passage. Un gain de temps et une organisation simplifiée », évoque Olivier Cantuel, trésorier de la cuma des Landes. Et pour cause, avec sa chambre fixe à 16 rouleaux, permettant un flux de matière optimal et des balles d’ensilage parfaites. Par ailleurs, ses 25 couteaux garantissent une meilleure qualité de coupe. Enfin, son cycle d’enrubannage, de 23 secondes, est ultrarapide, avec six couches de film. Avec de telles performances, « sur notre période d’enrubannage très resserrée, allant du 10 mai à fin mai, tout le monde la réclame, ajoute-t-il.
Trois ou quatre exploitations dans la journée avec le combiné presse-enrubanneuse
Nous avons donc limité son utilisation à cinq hectares par jour et par adhérent pour que la machine puisse faire trois ou quatre exploitations dans la journée. Il n’est pas rare qu’elle produise 300 bottes dans la journée ». Pour conduire ce petit bijou, pas de chauffeur attitré mais deux tracteurs dédiés et une organisation bien rodée : « En tant que responsable de l’outil, je gère le planning de réservation. Les chantiers sont assez rapides et nos adhérents gagnent en autonomie », observe le trésorier. Côté tarif, la botte est facturée 10 euros et la machine produit entre 2 500 et 3 000 bottes par an.
Couvrir les chantiers de récolte de l’herbe en un temps record
À la frontière du Lot, sur la commune de Maurs, la presse enrubanneuse est arrivée dans la cuma du Veyre à la suite d’une demande des plus jeunes qui recherchaient un matériel performant. « La cuma est déjà bien équipée pour ce qui est de la récolte de l’herbe avec, notamment, une activité ensileuse, témoigne Benjamin Rouzieres, installé en élevage de salers, par ailleurs vice-président de la cuma. Nous avions auparavant une presse à balles rondes et deux presses à bottes carrées mais pas d’enrubanneuse.
15 000 bottes par an grâce à la presse-enrubanneuse
La question se pose sérieusement quand les surfaces s’agrandissent et que les tarifs des entrepreneurs augmentent. » C’est lui qui assure la gestion du planning de l’ensileuse et de l’enrubanneuse. Il se charge également de sa conduite avec deux autres membres de la cuma. « Sur les 18 adhérents, nous sommes véritablement sept dessus. Alors on partage de manière à être une journée chez chacun. Avec 15 000 bottes par an, à raison de 13 euros la botte, nous rentabilisons largement cette machine. D’autant que son utilisation s’étend de février à novembre.
Ce modèle Comprima CF 155 XC de chez Krone est équipé d’un système de pressage unique en son genre. Il permet un très gros débit de chantier, de 25 à 30 bottes par heure en fonction du parcellaire. « Cette nouvelle acquisition en 2020 nous a très largement permis de couvrir les chantiers des adhérents en un temps record, d’autant qu’elle reste facile d’entretien pour des temps de maintenance extrêmement réduits », note-t-il.
Une solution quand les surfaces s’agrandissent et que la main-d’œuvre se tarit
Avec l’achat d’une première presse enrubanneuse en 2022, la cuma de la Vigne, qui se trouve à Leynhac, dans le Cantal, souhaitait elle aussi accélérer les débits de chantier et gagner en autonomie. « Historiquement, nous avions toujours une presse mais lors de son renouvellement il y a trois ans, nous n’étions plus tout à fait aussi satisfaits, surtout face à des surfaces qui s’agrandissaient et à une main-d’œuvre qui se tarissait », commente Arnaud Delpuech, le tout nouveau président de la cuma. Le choix s’est alors logiquement porté sur une McHale Fusion 3, reconnue pour son transfert de balles unique, son anneau d’enrubannage vertical et son rendement élevé.
Le combiné presse-enrubanneuse : un investissement très rentable
Un achat d’occasion réalisé en 2022 auprès d’un entrepreneur du secteur se séparant de sa machine après deux campagnes. Et depuis, nous avons largement rentabilisé cette acquisition : « Cette année, nous n’avons eu que peu de fenêtres de travail et nous avions besoin de faire vite et bien », souligne Arnaud Delpuech. L’enrubanneuse de cuma continue quant à elle de tourner pour les exploitants déjà équipés d’un roundballer.
Pour avoir un nombre de bottes suffisant et ainsi rentabiliser l’investissement coûteux d’une presse-enrubanneuse Krone CF 155 XC, la cuma des Crêtes et la cuma du Ruisseau, toutes deux situées à Junhac, ont fait le choix de l’intercuma. « En période de rush, cela demande de l’organisation et de l’entraide, surtout sur une année comme celle-ci où la pluie a compliqué les chantiers », commente Benoit Guy, président de la cuma des Crêtes. Les trois exploitants chauffeurs se sont ainsi relayés jour et nuit pour honorer l’intégralité des chantiers sur les deux cuma. L’entente entre ces deux dernières fonctionne très bien puisqu’un bâtiment est en cours de construction. La cuma va également embaucher un salarié pour la conduite et la mécanique. Depuis quatre campagnes, la presse-enrubanneuse réalise 4 000 bottes à l’année.
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