Le positionnement du salon AgriSIMA 2026 est simple : être le salon de référence de la production agricole en Europe. Ne vous attendez pas à une simple exposition de machines, mais plutôt à un rendez-vous professionnel pour toute la filière.
Ce mardi 10 décembre, Axema a présenté devant les industriels de la filière et la presse son salon réinventé. En ligne de mire, la première édition : AgriSIMA 2026, qui se tiendra du 22 au 25 février au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte. Trois personnes pilotent le projet : Damien Dubrulle (président Axema), Frédéric Bondoux (président de Profield Events, créateur du Salon de l’Herbe) et Gaëtan Ménard (cofondateur du salon EspritMeuble). Objectif : proposer aux agriculteurs un salon qui colle à leurs attentes : riche en contenus dans un esprit plus convivial.
Objectif 200 000 visiteurs à AgriSIMA 2026
En outre, la présentation est convaincante avec de nombreux partenaires associés dans la démarche de création du salon. Citons notamment le Sedima et les Entrepreneurs des Territoires. « Nous voulons un salon à la hauteur de la filière qu’il représente » souligne Alexandre Mortier, président du Sedima. Et les ambitions sont bien là, puisque l’équipe organisatrice vise les 200 000 visiteurs et 1 200 marques exposantes pour la première édition en 2026. Soit peu ou prou l’envergure du SIMA 2019.
Comment y parvenir ? « Le salon va repartir de ses basiques pour retrouver une base stable » déclare Gaëtan Ménard. « Nous allons nous reconcentrer sur l’agriculteur français et ses attentes, avant d’élargir à l’international. » Aussi, « AgriSIMA est un salon à destination des céréaliers et des polyculteurs-éleveurs. Il existe en France d’autres grands salons pour la viticulture et le maraîchage » complète Frédéric Bondoux.
« Nous voulons capitaliser sur la marque SIMA qui a fêté ses 100 ans en 2022 et remettre l’agriculteur français au cœur du match » poursuit Gaëtan Ménard.
Retour au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte en février
AgriSIMA revient donc à une organisation en février, « une date cohérente par rapport à la disponibilité des agriculteurs et des travaux des champs » insiste Damien Dubrulle. De plus, les organisateurs partent du constat que peu d’agriculteurs français font le déplacement à Agritechnica dans le nord de l’Allemagne. « Un salon français 6 mois après le salon allemand reste donc cohérent pour permettre aux visiteurs français de découvrir les nouveautés et innovations des industriels » explique Damien Dubrulle. Sans oublier un autre argument fort, la tenue en parallèle du SIA. AgriSIMA participe ainsi à la promotion de la filière agricole avec la création de cette « semaine de l’agriculture française ».
Quant à la localisation, le Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte conserve ses arguments forts : l’espace disponible et l’accessibilité, tant par voies aériennes avec la proximité de Roissy Charles de Gaulle, que par voies ferroviaires.
Côté contenu, il y aura des choses à voir ! Outre les nouveautés sur les stands des constructeurs (qui demeurent une attente forte), les visiteurs pourront découvrir des espaces de démonstration de robots, des conférences sur des solutions concrètes, des colloques, des tables rondes, des rencontres avec des experts, un concours de l’innovation, et sur un ton plus léger un concours Farming Simulator.
AgriSIMA 2026 mise sur la convivialité
Ensuite un des arguments forts du salon demeure la convivialité. Et les organisateurs se montrent très attentionnés avec un accueil spécifique dès la descente du RER à Roissy Charles de Gaulle, un accueil café de 7 à 9 h, des restaurants régionaux dans les halls et des animations détente chaque soir entre 18 et 20 h.
Enfin l’organisation n’oublie pas ses exposants et n’hésite pas à promettre un coût global en recul de 30 %.
Souhaitons donc à ce salon de connaître le même sort que le Mondial de l’Automobile que tous annonçaient mort et qui vient de se relancer complètement à l’occasion d’une édition 2024 retravaillée en profondeur.
Rendez-vous donc à Paris en février 2026 !
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