Grand Ouest : 52 500 € de résultat courant par UTA en 2023

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Grand Ouest : 52 500 € de résultat courant par UTA en 2023

Selon l’étude du réseau AS et des chambres d’agriculture sur le Grand Ouest, 60 % des revenus par UTA sont supérieurs à 30 000 € en 2023.

Le réseau comptable AS en lien avec les chambres d’agriculture a étudié les comptabilités de 2 106 exploitations situées sur 10 départements du Grand Ouest. Si la moyenne des revenus est positive, elle cache de profondes disparités entre filières. Résumé.

Le réseau AS a élaboré avec les chambres d’agriculture, un référentiel économique et financier 2023 sur 2 106 exploitations correspondant à 15 systèmes de production. Pour chaque filière, l’étude précise les évolutions du résultat courant par unité de travail annuel (UTA). Les chiffres proviennent d’entreprises agricoles réparties sur 10 départements de Normandie (Manche et Orne), du Centre-Val de Loire (Loiret, Loir-et-Cher et Indre-et-Loire), des Pays de Loire (Loire-Atlantique, Sarthe, Maine-et-Loire) et de Nouvelle-Aquitaine (Deux-Sèvres et Charente). Leur profil : une SAU moyenne de 100, 5 ha, avec 1, 3 UTA (exploitant-e à temps plein) et 1, 8 UTH de main-d’œuvre totale.

Résultat courant par UTA : au top, les producteurs de cognac et de porcs

Au firmament des performances économiques 2023, figurent les producteurs de cognac à 128 636 € de résultat courant par UTA !

Ils sont suivis d’assez loin par les producteurs de porcs qui atteignent quand même 89 424 € en 2023. « Un niveau jamais mesuré au cours des dix dernières années », indique les auteurs de cette étude.

Viennent ensuite, les exploitations maraîchères à 67 029 €.

Au milieu : les viticulteurs du Val de Loire, les horticulteurs et les producteurs de lait

Les producteurs de vins du Val de Loire ont connu une bonne année également puisque leur résultat courant par UTA atteint 50 553 €. Ils dépassent d’un chouia les producteurs de lait qui affichent un résultat courant de 47 647 €, grâce à des prix du lait bien orientés l’année passée. Un niveau quasiment équivalent à celui des producteurs de semences à 46 418 €, des horticulteurs à 46 207 € et des céréaliers à 44 102 €.

Ils distancent les éleveurs caprins dont les résultats courants atteignent 31 452 € en 2023. Soit -7 700 € par rapport à 2022. Ils sont suivis par les éleveurs de bovins viande qui à l’inverse connaissent une amélioration de leurs résultats pour la deuxième année consécutive avec un niveau de résultat courant de 27 640 € en 2023. Alors que les aviculteurs stagnent à 24 180 €.

Arboriculteurs et producteurs ovins en fin de classement pour le résultat courant par UTA

À l’opposé, les éleveurs de moutons voient leurs résultats courants baisser à 14 487 € par UTA contre 19 026 € en 2022.

La chute est encore plus rude pour les arboriculteurs qui après avoir eu 40 535 € de résultats courants en 2022, descendent à 13 584 € en 2022.

Un capital, toujours en hausse, de 456 000 € par UTA !

Ces performances économiques traduisent une rentabilité hétérogène selon les systèmes de production. D’autre part « la capitalisation nécessaire par UTA, en moyenne de 456 000 €, continue de progresser, de 58 000 € en 2023 », complètent les auteurs. Une situation qui risque de compliquer encore davantage la transmission des exploitations vers les jeunes candidats pour lesquels le financement de la reprise peut devenir insoluble…

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