L’élevage connecté : une transformation en cours

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L’élevage connecté : une transformation en cours

Les animaux d'élevage se sont largement familiarisés avec les capteurs, les robots et autres équipements technologiques, constate Idele.

Une enquête dans le cadre d’un programme sur les technologies numériques en élevage dresse le panorama de leur adoption sur le terrain.

Les équipements numériques en élevage sont-ils partout ? L’amélioration des résultats technico-économiques ou du confort de travail comptent parmi les principales motivations des nombreux éleveurs qui sont équipés. Plusieurs considèrent même qu’ils sont favorables à l’attractivité du métier. Une enquête au printemps dernier constate l’expansion des usages de capteurs connectés, robots et autres systèmes de monitoring en élevage.

9 éleveurs sur 10 se sont équipés d’au moins une technologie

92 % des éleveurs ont au moins un équipement numérique sur leur atelier. « Pour cette filière, on a en moyenne 6,6 outils par ferme », pose aussi Estelle Nicolas, ingénieure Idele. Le taux d’équipement des éleveurs atteint même 94 % chez les ovins laitiers.

Dans un webinaire en décembre, l’ingénieure chargée de projets élevage de précision illustre aussi : « Les automatismes du type DAC ou DAL sont, par exemple, très présents dans les élevages laitiers » 63 % des répondants en bovins lait en sont en effet équipés. Et les éleveurs caprins (67 %) ou d’ovins (73 %) ne sont pas en reste.

Enfin, la production de lait de vache se démarque par la forte présence de robots et de capteurs embarqués sur les animaux. Dans les deux cas, il s’en trouve dans environ un élevage sur deux.

Équipements numériques en élevage : gain de temps contre coût

En lien avec le développement de l’offre, Estelle Nicolas constate ainsi : « La croissance du niveau d’équipement a été très rapide en moins de dix ans. » Les gains de temps (77 %) et de confort au travail (70 %) ressortent clairement des 2 000 réponses. En revanche, l’étude identifie aussi des limites. Beaucoup d’éleveurs regrettent par exemple le manque d’interopérabilité entre les technologies. Plus de 60 % des répondants évoquent aussi un rapport coût / bénéfice « insatisfaisant ».

Le coût fait d’ailleurs partie des principaux freins cités. Il n’est pas le seul. Le temps nécessaire à la valorisation des données ou la complexité des systèmes détournent aussi des éleveurs de certaines technologies numériques. L’ensemble des résultats de l’enquête est à retrouver en infographie interactive.

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