[Ensilage] La cuma de l’Ouette a saisi l’occasion de persévérer

Partager sur

[Ensilage] La cuma de l’Ouette a saisi l’occasion de persévérer

La cuma de l’Ouette sort du sentier battu d’un renouvellement d’ensileuse par une machine neuve, ou, au moins, récente. Elle privilégie un prix d’achat plus modeste et s’en montre satisfaite.

En Mayenne, un groupe d’irréductible cumistes résiste au déclin de l’activité ensilage. Depuis plus de dix ans et après l’incendie d’une machine, la cuma de l’Ouette sert les adhérents de son groupe avec une ensileuse acquise d’occasion. Elle a maintenu son service et un prix.

Au maïs, l’ensileuse est dotée d’un bec 6 rangs. A l’herbe, c’est un prototype de pick-up repliable qui l’alimente. Dans les deux cas, elle a repris les éléments qui servaient déjà avec l’automotrice précédente. La cuma de l’Ouette sait faire à l’économie.

Depuis 4 ans, elle travaille avec une JD 7250 achetée alors qu’elle affichait déjà un millier d’heures au compteur de son rotor. «C’est la deuxième que nous achetons d’occasion. La précédente est restée presque 10 ans dans la cuma», souligne Jean-Pierre Hugain, président.

Une histoire de confiance déclenche l’achat

A croire que l’expérience s’est bien passée, puisque lorsque l’opportunité de reprendre cette machine «propre et en bon état» s’est présentée, elle l’a saisie. «Nous connaissions la cuma qui l’avait avant nous. En la finançant sur 8 ans, cela nous faisait une annuité raisonnable d’environ 6.000 €.» Ainsi est reparti pour un tour le groupe d’éleveurs mayennais qui réalise une surface assez modeste d’ensilage. La charge de la machine repose en effet sur environ 200 ha de maïs et 70 ha d’herbe, en dépit de quoi les responsables atteignent leur second objectif, après celui de la qualité du service et du travail: ne pas dépasser 300 €/h.

 

Les responsables de l'activité ensilage de la cuma mayennaise

De g. à d. : Roland Leveillé (vice-président), Christopher Corbeau (responsable et chauffeur principal), Didier Gobé (ancien trésorier) et Jean-Pierre Hugain (président). Ils représentent la cuma de l’Ouette et son activité d’ensilage qui porte sur moins de 300 ha.

A lire aussi :

La qualité du maïs, c’est un enjeu de 10 000 € pour un chantier de 30 ha

S’organiser pour une bonne qualité d’ensilage

Organisation souple pour s’adapter à une maturité précoce

Le transport a aussi son importance pour réussir un chantier

L’ensilage en brins longs schredlage

La sécurité à l’ensilage

Sélectionner deux matériels de la même famille pour les comparer