Au maïs, l’ensileuse est dotée d’un bec 6 rangs. A l’herbe, c’est un prototype de pick-up repliable qui l’alimente. Dans les deux cas, elle a repris les éléments qui servaient déjà avec l’automotrice précédente. La cuma de l’Ouette sait faire à l’économie.
Depuis 4 ans, elle travaille avec une JD 7250 achetée alors qu’elle affichait déjà un millier d’heures au compteur de son rotor. «C’est la deuxième que nous achetons d’occasion. La précédente est restée presque 10 ans dans la cuma», souligne Jean-Pierre Hugain, président.
Une histoire de confiance déclenche l’achat
A croire que l’expérience s’est bien passée, puisque lorsque l’opportunité de reprendre cette machine «propre et en bon état» s’est présentée, elle l’a saisie. «Nous connaissions la cuma qui l’avait avant nous. En la finançant sur 8 ans, cela nous faisait une annuité raisonnable d’environ 6.000 €.» Ainsi est reparti pour un tour le groupe d’éleveurs mayennais qui réalise une surface assez modeste d’ensilage. La charge de la machine repose en effet sur environ 200 ha de maïs et 70 ha d’herbe, en dépit de quoi les responsables atteignent leur second objectif, après celui de la qualité du service et du travail: ne pas dépasser 300 €/h.
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