La cuma de la Vaige ensile en souplesse. Même la pluviométrie de cet automne n’a pas perturbé le planning des 19 agriculteurs engagés dans l’activité. Il faut dire que pour 550 ha/an, ils disposent de deux automotrices, une John Deere 7400 et une John Deere 8300 i. La stratégie actuelle de la cuma remonte à 2007. À l’époque, les adhérents organisaient un planning chargé pour leur unique ensileuse en six rangs, une John Deere 6750.
La John Deere 7400 devient la seconde machine
En achetant une 7400 (en huit rangs) d’occasion qui avait fait 3 saisons dans une cuma voisine, les journées sont moins longues. Alors qu’il conserve son ensileuse de six rangs pour satisfaire les exploitations qui n’ont pas les silos adaptés au débit de la nouvelle machine, le groupe constate que nouveaux adhérents s’engagent.
En 2018, la cuma de la Vaige passe à deux ensileuses à bec rotatif huit rangs. L’activité représente alors 700 ha. Une John Deere 8300 i neuve remplace la 6750 de 2000. C’est elle qui assure désormais la plus grosse part de la récolte. Ainsi les responsables entendent faire durer la 7400, devenue seconde machine. À l’occasion du renouvellement, cette dernière a toutefois bénéficié d’une amélioration technique. Avec un passage à 32 % du différentiel de l’éclateur, elle est parée pour effectuer un travail au niveau de la nouvelle.
A découvrir : Combien coûte une ensileuse John Deere 8300 i ?
1000 ha/an de récolte à la cuma de la Vaige
Depuis plus de vingt ans le conseil d’administration de la cuma de la Vaige valide l’entretien préventif que les salariés réalisent à leur atelier de La Cropte. Tous les ans, les deux machines sont révisées et mises au point pour les 450 ha d’ensilage d’herbe puis les 550 ha de maïs. Les bons soins prodigués généreusement par l’atelier à moindre cout permettent d’utiliser les machines longtemps après la fin de l’amortissement. Le savoir-faire des salariés et cette stratégie de renouvellement lente confèrent au planning une grande souplesse. En outre la cuma emploie quatre chauffeurs. Elle propose ainsi, avec chaque ensileuse, un tracteur équipé d’une lame (et son chauffeur).
En 2023, les adhérents n’ont pas été surpris par l’avancement rapide de la maturité du maïs. Cette année, le groupe a été en capacité d’envoyer la 7400, avec son chauffeur, aider une cuma voisine qui tardait à satisfaire ses adhérents à cause de la pluie. Et avec une heure (rotor) qui a coûté 357 € (en 2023), l’ensilage d’une tonne de matière sèche revient aux environs de 10,80 € (pour un rendement moyen de 11 tMS/ha).
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