Devenir salarié de cuma après son apprentissage

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Devenir salarié de cuma après son apprentissage

Thomas Horcholle rejoint l’équipe de quatre permanents à la cuma des Hauts Plateaux, dont il était jusqu’ici l’apprenti.

D’apprenti à la cuma, il est devenu salarié en septembre 2024. Thomas Horcholle, 19 ans à peine, fait maintenant pleinement partie intégrante de l’équipe des salariés de la cuma des Hauts Plateaux.

Au terme de son contrat d’apprentissage, c’est la cuma où Thomas Horcholle réalisait la partie pratique de sa formation qui lui a proposé un poste. Le jeune homme a accepté l’offre. Les deux parties sont gagnantes dans l’opération. Retour sur l’embauche après l’apprentissage en cuma du jeune étudiant. 

De l’apprentissage à l’embauche : une intégration réussie en cuma

La cuma des Hauts Plateaux accueille désormais un salarié en toute connaissance de ses compétences. La coopérative, son fonctionnement, l’équipe, les adhérents et le matériel… tout cela n’est plus une découverte pour sa recrue. Thomas Horcholle, lui, poursuit son expérience sans changer d’employeur, dans un cadre de travail qui lui convient et sur des missions en adéquation avec ce qu’il aime.
Habitant entre la cuma et l’exploitation familiale, il a par ailleurs trouvé un équilibre de vie. Après un bac pro Agroéquipement à la MFR de Buchy pendant trois ans, où il travaille en alternance en exploitation, mais aussi en concession, Thomas Horcholle entame un CS mécanique à Yvetot. Dans le cadre de cette formation d’un an, il intègre la cuma des Hauts Plateaux en alternance.

L’apprentissage a ouvert une porte

Lors d’un stage découverte pendant sa première année de bac pro, Thomas a connu la cuma par l’intermédiaire d’un ami de la famille. Le jeune homme est issu du milieu agricole et passionné, depuis toujours, par l’agriculture. Son père est responsable d’un matériel dans la cuma locale à une quinzaine de kilomètres de son lieu de travail actuel. Pourtant, avant d’arriver à Ronchois, il n’avait jamais vu de cuma avec un bâtiment, un atelier et toute une équipe de salariés mobilisés pour faire tourner la boutique. De quoi l’inciter à essayer.

C’est ainsi qu’il découvre le monde de l’entreprise et la cuma, « Mais sans être trop lié dès le début », se souvient-il. Au terme de son apprentissage, il constate avoir développé ses sens de l’organisation, son autonomie… et même, la responsabilité vis-à-vis du travail. « À la cuma tout se sait ! Donc il faut veiller à être sérieux et à ne pas faire d’erreur », observe-t-il.

Embauche après l’apprentissage en cuma : autonomie, sérieux et progressivité

Aujourd’hui, il effectue pour la cuma de la conduite de matériels. Il sème, presse, transporte… Même à l’approche des fêtes, Thomas restait bien occupé. Mêlant sa passion à l’esprit de Noël, il participait au défilé de tracteurs illuminés du canton de Gaillefontaine-Gournay.

Le reste du temps, en hiver, il réalise l’entretien des matériels. Mais ce qu’il aime par-dessus tout, c’est être en plaine et conduire le matériel. Thomas le concède : Il a toujours préféré le siège du tracteur aux bancs de l’école.

Thomas Horcholle participe aux festivités du canton

Thomas participait au défilé de tracteurs illuminés du canton.

Autonome, mais toujours supervisé par le responsable d’atelier. Il se voit bien rester au sein de la cuma à long terme. En effet, il a conscience que de plus en plus de missions de conduite pourraient lui être confiées.

La mise en route se fait progressivement, autant sur l’entretien que sur les missions de conduite, notamment sur l’ensileuse, avec laquelle il effectuera sa première campagne de récolte d’herbe en 2025.

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