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Édito de Marcel Dubois, administrateur de la fédération des cuma Bretagne Ille Armor
La réalisation réussie d’un chantier d’ensilage maïs nécessite de prendre en compte plusieurs paramètres. A commencer par le choix de la date de récolte qui permet d’optimiser la matière sèche. Pour ce faire, la cuma s’organise en faisant des relevés de matière sèche chez les adhérents pour atteindre les objectifs choisis.
Les échanges d’heures d’ensilage se pratiquent sur le département et hors département, ils apportent de la souplesse dans l’organisation des chantiers. Cela permet de pouvoir respecter les dates envisagées par tous les adhérents et de reporter la journée d’ensilage facilement si la météo n’est pas propice. Après, l’organisation du chantier est importante. Avec l’augmentation des puissances des ensileuses, il faut adapter le transport mais surtout le tassage. Une bonne adéquation entre le débit et le tonnage des tracteurs favorise une acidification rapide et une meilleure conservation.
La qualité du hachage et l’éclatement des grains sont aussi des critères primordiaux pour optimiser l’ingestion. Aujourd’hui, sur le marché des ensileuses, différents types de hachage sont proposés. Aussi, les animateurs de la fédération des cuma suivent les chantiers pour analyser les différentes méthodes. Le réseau cuma permet, avec le recul et l’expérience des uns et des autres, d’avancer sur les différentes techniques afin d’améliorer les performances économiques mais aussi favoriser les échanges entre les groupes et les adhérents qui sont le fondement même du mouvement cuma.
Votre édition Entraid Ille Armor parue en décembre 2017
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