Créée en 1946, la cuma de Chaleins emploie actuellement deux chauffeurs à plein temps, deux autres à temps partiel ainsi qu’une secrétaire. Christian Goiffon, adhérent de la cuma est aussi salarié de la cuma 2h/j de 7h30 à 9h30. « Mon rôle est de réceptionner les appels des adhérents pour l’organisation des chantiers dont la moisson et de gérer l’équipe de salariés. »
La moisson : une période à flux tendu
Pour la cuma, les périodes les plus compliquées pour l’organisation des chantiers sont la moisson et l’ensilage. Comme partout pour la moisson, les chantiers bousculent l’organisation. Tous les adhérents aimeraient récolter la même semaine. « Pour cela, il faudrait que les chauffeurs réalisent un maximum d’heures au risque de ne plus être dans les clous au niveau de la législation du travail. »
L’entretien journalier des moissonneuses-batteuses délégué à des prestataires
Comme dans beaucoup de cuma, le turn-over des salariés est important. Un des salariés de la cuma décide de s’installer à son compte en créant une entreprise de mécanique générale avec un associé. Il manquait alors un salarié au niveau de l’atelier pour l’entretien en période de pointe. Un accord est passé avec les deux jeunes entrepreneurs. La cuma leur délègue l’entretien journalier des deux moissonneuses et de l’ensileuse. « Un accord qui permet d’un côté à la jeune entreprise d’avoir un chiffre d’affaires assuré. De l’autre la cuma bénéficie de compétences pour l’entretien des machines. »
Une organisation bien rodée
L’équipe de prestataires débutent l’entretien sur les moissonneuses dès 6h00 du matin durant 1h30 à 2h00. Cela permet aux chauffeurs de débuter la journée à 9h00 avec des machines prêtent à partir. Pour l’entretien, tout le matériel nécessaire est fourni par la cuma. Si une machine est restée au champs, un camion atelier est mis à disposition avec une cuve de GNR pour faire le plein. Côté tarif, « la prestation était de 35 €/h l’année dernière. Elle devrait logiquement augmenter un peu cette année. »
Déléguer l’entretien des moissonneuses-batteuses pour rester dans les clous par rapport à la législation du travail
Durant les moissons, les journées sont longues. A la cuma, chaque moissonneuse dispose de deux chauffeurs. Le premier débute à 9h00 et s’arrête autour de 18h00. Le second prend le relai jusqu’à 23h00 ou plus suivant l’humidité. De plus, un cinquième chauffeur est disponible. Il permet de remplacer à tour de rôle les quatre autres durant les repos hebdomadaires. « Cette organisation nous permet de travailler 7j/7 en respectant la législation du travail. » Avec l’entretien pris en charge, c’est aussi plus de confort pour les chauffeurs qui se concentrent uniquement sur la conduite.
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