250. C’est le nombre d’adhérents à la cuma du Haut Pilat, après la récente mise à jour des parts sociales, précise Alain Montmartin, son président. Comme beaucoup d’autres, la cuma s’est constituée autour de l’ensilage en 1972. Rapidement, l’épandage de chaux avec son silo déplaçable est venu compléter la première activité. Aujourd’hui la cuma possède 3 tracteurs, 2 ensileuses, 1 broyeur à farine, 1 retourneur d’andains, 1 combiné de semis, 1 andaineur à tapis, 2 combinés presses enrubanneuses… La CUMA propose tous ces matériels en service complet avec ses trois salariés à plein temps. Seuls les adhérents utilisent directement le trieur à grains.
Cuma du Haut Pilat : modernité et Fonctionnalité en 2025
Jusqu’à présent, la cuma logeait tous les matériels dans deux bâtiments devenus trop petits et peu pratiques. Depuis quelques années, elle a lancé le projet d’un nouveau bâtiment. Un adhérent lui a vendu un terrain de 8 000 m². La société Irisolaris construira un bâtiment de 1 500 m², équipé de panneaux photovoltaïques. Les objectifs, en plus de pouvoir stocker les matériels à l’abri, étaient d’avoir un bâtiment fonctionnel pour de nombreuses années et un cadre de travail adapté.
Pour cela, les membres du CA et les salariés ont travaillé, via la MSA, avec un ergonome. Un travail autour de la fonctionnalité du bâtiment, de l’aménagement de l’atelier de 300 m², des espaces réservés aux salariés, de la salle de réunion… Une maquette en 3D a ainsi été produite pour se projeter et étudier différents agencements. Un bâtiment qui sera fonctionnel en 2025 et qui amène un autre projet : un mécano à plein temps pour les matériels de la cuma et ceux des adhérents.
Pourquoi Entraid a choisi cette cuma
La cuma du Haut Pilat présente une particularité. Tous les matériels sont proposés en prestation complète avec tracteur et chauffeur. Une cuma qui vient en complément des cuma alentours pour des chantiers spécifiques comme :
- L’épandage de chaux ;
- L’ensilage ;
- La transformation du fumier en compost avec le retourneur d’andains.
La cuma du Haut Pilat
- 250 adhérents
- 500 000 € de chiffre d’affaires
- 25 matériels
Principales activités
- Combinés presse enrubanneuses en service complet : 169 000 € CA/an
- Broyeur à farine : 60 750 € CA/an
- Ensileuses : 50 000 € CA/an
Le fonctionnement de la cuma du Haut Pilat
- Types d’exploitations : Principalement des exploitations d’élevage. La grande majorité est en bovins lait. Ensuite arrivent des exploitations de chèvres laitières qui se sont beaucoup développées. Le reste est composé d’exploitations en vaches allaitantes qui représentent aussi un complément pour certaines exploitations.
- Réservation des matériels (prestation) : Sur les trois salariés de la cuma, il y a un chef d’équipe. C’est lui qui reçoit les appels des adhérents et qui dispatche le travail. Tous les matériels sont en prestation complète avec chauffeur. Seul le trieur à céréales est pris directement par les adhérents.
- Bâtiment : Un nouveau bâtiment en cours de réalisation pour remplacer 2 autres devenus trop petits et peu fonctionnels.
- Gestion comptabilité : Les tarifs sont définis chaque année lors de l’assemblée générale. La facturation est réalisée chaque trimestre.
- Engagement : Tous les adhérents souscrivent des parts sociales Pas d’engagements signés.
- Assemblée générale : Un regret pour le président et les 17 membres du conseil d’administration. L’assemblée générale est peu fréquentée par les adhérents. Par contre, le président remarque qu’il y a 2 ans pour fêter les 50 ans de la cuma, la très grande majorité des adhérents étaient présents…
- Nombre de CA par an : 4 au minimum, mais souvent plus en fonction des investissements à réaliser ou des décisions concernant la bonne marche de la cuma qui sont prises collectivement.
- Circonscription : le sud de la Loire et une partie des départements de l’Ardèche, du Rhône et de la Haute-Loire.
- Emploi : 3 salariés à plein temps dont 1 est à la cuma depuis 1995. Les salariés sont principalement affectés à la conduite pour les chantiers en prestation complète. Un d’entre eux est aussi mécanicien et s’occupe de l’entretien et des réparations pour 1/3 de son temps. Quelques saisonniers viennent en renfort durant les périodes de pointe et les congés des salariés.
Le pire et le meilleur pour Alain Montmartin
Le meilleur souvenir : Les 50 ans de la cuma parce que les adhérents ont répondu présent et c’était un beau moment de convivialité. Les 40 ans aussi.
Le pire souvenir : Le jour où un adhérent s’est blessé avec un matériel
Pourquoi ça marche : Déjà parce qu’on a de bons chauffeurs. L’équipe réalise les prestations comme il faut et, en général, elle ne laisse personne sur le carreau. De plus, quand un problème survient, elle le règle immédiatement. Même si cela est douloureux, que ce soit sur le plan financier ou humain, il est essentiel de résoudre les problèmes sans tarder.
Le truc qui le rend fou : Clairement la mauvaise foi
L’avis de la coach :
Clémence Rauze, animatrice à la fdcuma de la Loire.
La cuma du Haut-Pilat c’est : une belle équipe dynamique avec laquelle on prend plaisir à travailler. Les 18 membres du CA sont très impliqués avec une large participation lors des 3 Dina réalisés avec la cuma sur l’emploi, le bâtiment ou le machinisme. La cuma dispose aussi d’une équipe de salariés fidèles et investis. Il ne manque plus qu’un téléphone portable pour le président, mais ça, je crois que ce n’est pas au programme.
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com