Souvent, le premier objectif fixé par les agriculteurs qui s’engagent dans ce travail d’analyses est clair: «Connaître le montant de mes charges et pouvoir me situer par rapport aux références.» Fait assez rare pour être signalé: cette fois-ci, pour la totalité des membres du groupe, le coût de mécanisation réel, établi via l’outil Mecagest, est inférieur à l’objectif à rechercher (objectif défini selon le système de production).
La forte mobilisation porte ses fruits
Les explications de cette situation particulière sont assez simples. Globalement, il n’est pas constaté ici d’investissements excessivement conséquents et surtout, pas d’investissement qui ne soit pas rentable. Les parcellaires sont plutôt regroupés, avec des systèmes d’exploitations bien gérés. Enfin, les cuma locales et plus particulièrement la cuma des Amis, proposent depuis de nombreuses années des services performants à des prix très compétitifs. La forte mobilisation des adhérents dans le suivi du parc porte donc ses fruits. Ce constat d’entreprises qui fonctionnent bien n’empêche pas les projets. Il pose juste les bonnes bases du développement. A partir des situations individuelles, des évolutions collectives sont projetées autour de quelques thématiques, citons le travail avec des outils de grande largeur, l’embauche d’un salarié, ou l’avancée vers l’agriculture biologique…
Les charges de mécanisation et leur maîtrise étaient le thème des assemblées 2018 de l’union des cuma des Pays de la Loire :
En Loire-Atlantique, De beaux jours à venir pour la maîtrise des charges de méca