La cuma de Bouzy rayonne sur tout le département du Loiret. Elle sait répondre «présent» lorsqu’il s’agit de réaliser des investissements difficilement envisageables à l’échelle d’une seule cuma locale. C’est le cas du nouveau broyeur de branches mobile Bugnot, arrivé le 5 décembre. Juste la veille de l’assemblée générale de la fdcuma qui s’est déroulée le 6, dans les locaux de l’entreprise Lemken, près d’Orléans. Ce qui a permis de présenter ce broyeur encore tout neuf devant les participants de cette assemblée.
Facilement déplaçable
Lorsqu’il s’agit de déchiquetage de bois, les cuma acquièrent généralement des matériels de gros gabarits dotés de grues de chargement et entraînés par un tracteur de forte puissance. Ici, il s’agit d’un matériel beaucoup plus léger en mesure néanmoins de broyer des banches de 16 cm. Ce qui évite de transporter ou brûler celles-ci (une pratique désormais interdite). Cela sera d’autant plus facile d’utiliser ce broyeur mobile, qu’il est très facilement déplaçable. En effet, il pèse 750 kg. Donc, une voiture munie d’un crochet d’attelage suffit, sans que le conducteur ait besoin d’un permis EB. «Cela faisait partie de notre cahier des charges», explique Kevin Gallien, technicien en machinisme à la fédération des cuma du Loiret qui a accompagné ce projet d’investissement. «Nous voulions également que cet outil soit autonome avec son propre moteur thermique alimenté au GNR car c’est moins coûteux que l’essence, et tous les exploitants en disposent chez eux.»
Le montant de l’achat s’élève à 21 000 €. Ce qui semble raisonnable dans le cadre d’un achat en commun. «D’autant plus que nous espérons toucher une subvention pour ce matériel dont la vocation est également environnementale puisqu’il servira aussi à broyer les tuyaux d’irrigation usagés destinés à être recyclés», poursuit Kevin. Cette dernière opération, mise en œuvre depuis de longues années par la fédération des cuma du Loiret, permet aux exploitations irrigantes du département d’éliminer les tuyaux encombrants qui restent sur les exploitations.
A lire aussi sur ce sujet:
Valoriser 100 % des haies bocagères