« Le gars qu’on connaît » est accueilli dans les cuma à bras ouverts, sans même être trop carré au niveau des engagements, » résume cet animateur.
Et des fois, patatras, le « gars qu’on connaît » n’est pas si fiable que ça.
Surtout, on lui a fait confiance aveuglément parce que, justement, on le connaît, sans trop lui expliquer le fonctionnement de la cuma, du coup.
Période probatoire de 10 ans pour ceux qu’on ne connaît pas
« A l’inverse », reprend cet animateur, lorsqu’ils ne connaissent pas le candidat, ou qu’il n’a pas le profil du « gars qu’on connaît », « certains responsables sont prêts à lui mettre une période probatoire de 10 ans avant d’intégrer officiellement la cuma. »
Intéressant de constater, la même semaine, en rencontrant une jeune responsable de cuma de transformation, éleveuse hors-cadre, non-issue du monde agricole, que là aussi la prudence est de mise: « nous sommes huit à la cuma, et pour l’instant pour allons rester huit, malgré les demandes. »
« Nous avons besoin de consolider notre groupe dans un premier temps. Après, on verra. »
Raison garder… dans les deux sens
Oui, les responsables de cuma sont prudents et souhaitent préserver leur groupe.
Mais tout dépend aussi du stade de maturité de la cuma. En la matière, mieux vaut raison garder, dans les deux sens.
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