Une météo favorable pour la récolte de pommes de terre 2024

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Une météo favorable pour la récolte de pommes de terre 2024

La récolte de pommes de terre 2024 semble être satisfaisante mais les coûts de production se sont envolés.

La récolte de pommes de terre 2024 étant achevée, l'heure est au bilan. Les rendements sont bons mais les coûts de production ont sérieusement augmentés. Le point.

Chanceux. C’est ainsi que peuvent s’estimer les producteurs de pommes de terre pour leur récolte 2024. Même si ce n’était pas gagné au printemps et à l’été, la météo d’octobre et de novembre a favorisé les récoltes du tubercule, tout du moins en France. C’est l’heure du bilan de la récolte de pommes de terre 2024.

La récolte de pommes de terre 2024 : le bilan

Certaines parcelles des pays nord-européens producteurs de pommes de terre ont tout de même subit quelques déconvenues. La pluie a altéré la qualité des tubercules. Leur stockage étant plus délicat et coûteux. Conscients du risque, ces lots ont été vite évacués et vendus par les agriculteurs concernés.

Cependant, de manière générale, « la qualité générale est bonne, annonce le NEPG (north-western european potato growers). Avec des poids sous eau et des longueurs suffisamment élevés. » Ainsi, le rendement 2024 s’établit à 43,8 t/ha presque au niveau de la moyenne. « Dans l’ensemble de la zone NEPG, ils étaient très différents, allant de moins de 20 t/ha à plus de 70 t/ha », reconnaît l’organisation.

Hausse des surfaces conjointement à la demande

Ce sont les conditions d’implantations peu favorables au développement de la plante qui ont empêché certaines pommes de terre de se développer. Mais cela n’a pas refroidi les producteurs. « La superficie totale européenne a augmenté de 37 700 ha (soit 7,2 %) et la production totale a augmenté de 6,9 % pour atteindre 24,6 millions de tonnes », ajoute le NEPG. Dans l’objectif de répondre aux besoins des industriels de la transformation.

En revanche, si la récolte est bonne, les coûts de production sont aussi élevés, avec une hausse estimée à 1 000 €/ha. C’est avant tout la gestion des plants qui a été le plus onéreux avec des opérations d’égermage, de coupe, de séchage et de refroidissement. Dans le but de les conserver en attendant les plantations au printemps.

Pendant la campagne, l’humidité latente a obligé les agriculteurs à traiter contre le mildiou continuellement. Une pression qui se vit jusqu’au stockage avec une ventilation des tas plus accrue.

Charges élevées

Alors que la campagne 2025 se profile, l’UNPT, l’union nationale des producteurs de pommes de terre, rappelle que les coûts de production progressent chaque année. En 2024, ils ont bondi de 2 à 3 %/ha. « Cette évolution touche tous les postes de dépenses et plus particulièrement les frais de mécanisation et d’approvisionnement en plants qui représentent désormais près de 50% des charges », précise le syndicat.

Impossible, donc, de voir les prix des contrats 2025 de production à la baisse.

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