En poussant, légèrement, les murs de son bâtiment principal, la cuma de Montaudin opère une grande avancée, « indispensable », pour Bruno Fouqué, son président. Face à l’entrée de la cour, le hangar. Une extension flambant neuve pose la couleur. La cuma accueille et installe ses travailleurs dans des bonnes conditions. L’investissement revient à 37 500 € pour la structure, aidée financièrement par sa communauté de communes et accompagnée par sa fédération. Considéré son demi-million d’euros de chiffre d’affaires, l’impact sur les charges générales de la coopérative s’annonce très raisonnable, d’autant qu’elle a bouclé récemment le remboursement pour l’aire de lavage. « Il nous reste simplement les annuités du grand bâtiment de stockage, monté en 2013 », précise le trésorier, Éric Lemonnier.
Aménagements simples d’un espace de travail efficace
« Nous aurions sans doute pu faire plus grand », concède Bruno Fouqué, précisant par exemple que la surface ne suffit pas pour réunir la quinzaine d’administrateurs de la coopérative. Néanmoins, en fonction aussi des contraintes du site, elle se dote d’installations agréables, confortables et fonctionnelles pour l’équipe sur laquelle elle compte pour poursuivre son développement. « L’important était que cela se fasse. Nous avons fait au mieux », résume-t-il au moment d’entreprendre la visite.
Le mobilier trouvé sur Leboncoin s’ajoute aux interventions d’artisans locaux. Le large bureau offre aussi de la place au stockage de documents. « Nous n’avons pas le choix, si l’on veut que les gars puissent organiser leurs journées, faire les enregistrements de travaux… il faut du matériel informatique et dans un espace propre », souligne-t-il.
Il précise que la cuma pratique de plus en plus de prestations complètes. Celles-ci, d’une part imposent cette rigueur de l’organisation et sur les enregistrements. D’autre part la coopérative accroît son besoin de main-d’œuvre. Quatre permanents y travaillent aujourd’hui. « Lorsqu’une cuma recherche à recruter, ou à fidéliser ses salariés, ajoute Benoit Bruchet, le directeur de la fdcuma 53, la qualité de ses installations joue en sa faveur ou en sa défaveur. » Celui-ci s’appuie, notamment, sur une récente enquête à propos de la qualité de vie au travail perçue par les salariés de cuma. « C’est un sujet sur lequel nous travaillons particulièrement avec les employeurs », indique-t-il.
Améliorations progressives
La cuma de Montaudin a donc mis son site au niveau de ses ambitions et de la progression des prestations. En plus de la nouvelle salle principale dotée d’un évier, du chantier naît une seconde pièce. « S’ils veulent prendre une douche, se changer, c’est possible ici », commente le guide. Auparavant, le vestiaire était un simple local, posé dans un angle de l’atelier. La cuma a profité des travaux pour l’isoler. « Il fallait avoir un coin chauffé pour que les salariés puissent se changer. » Face au dressing où s’alignent les bleus de travail, la machine à laver – « séchante également », glisse Bruno Fouqué, est neuve elle aussi.
La vaste cour offre encore de la place pour de futurs projets de construction. Dans l’immédiat, il reste à ériger un local le long de l’aire de lavage. Le président dévoile : « Nous mettrons là le compresseur et la pompe de nettoyage. Ce sera un grand gain de confort dans l’atelier, par rapport au bruit. »
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :