Moins de phytos = robot intercep. Telle est l’équation qu’essaie de résoudre la cuma de Sallèles d’Aude. Après trois tests en parcelles, adhérents et responsables ont pris la décision d’investir dans le robot Bakus de la société Vitibot. Ils donnent leur avis sur le robot Vitibot Bakus.
Avis robot Vitibot Bakus : un investissement de 204 k€
À condition d’obtenir une subvention FranceAgriMer, à hauteur de 50 % du montant. Pour un intercep, et éventuellement du prétaillage et de l’épamprage, la facture s’élève tout de même à 204 000 €. Un investissement, qui selon le président de la cuma, Jean-Marie Santacreu, vaudrait le coup si la subvention se déclenche.
« Nous avons au sein de la cuma 200 ha de vignes, dont 50 ha en bio. Sur l’ensemble de ces surfaces, il y en a 80 ha dont les tournières ne chevauchent pas les chemins communaux. » Un espace suffisant pour « faire tourner » le robot par tranches de 2 x 8 heures par jour, en intercalant une recharge rapide de 2h.
« Le devis inclut un box de rechargement rapide, et nous envisageons d’investir sur une remorque porte-char pour déplacer le robot entre les parcelles et pour le recharger », note Jean-Marie Santacreu. De plus, il souligne aussi la proximité et la centralité du hangar, à un kilomètre. Un contexte favorable, qui permettrait aux viticulteurs adhérents de travailler dans leurs vignes, en parallèle, à proximité du robot. Puisque, réglementation oblige, « une personne, munie de la télécommande, doit se trouver à moins de 300 m du robot », explique le président.
Outil intercep Vitibot : un désherbage plus que satisfaisant
Adhérents et responsables ont testé la version « vignes larges » du Bakus à trois reprises. « D’abord sur des terres faciles, puis sur des terres dures, sèches et caillouteuses », précise le président. Dans tous les cas, l’outil intercep a donné satisfaction, et de loin. « Avec l’intercep électrique de Vitibot, on peut régler la sensibilité de la lame et du palpeur. Cela permet de travailler sur des plants à différents stades », indique Jean-Marie Santacreu.
Les adhérents commencent d’ailleurs d’ores et déjà à planter de nouvelles parcelles en dégageant 4 mètres aux extrémités, de manière à pouvoir laisser tourner le robot sans toucher aux chemins communaux. Le robot, s’il arrive, pourrait donc devoir travailler sur de fragiles plantiers.
La puissance, l’élément clé du robot Vitibot Bakus
Ensuite, la puissance « est l’élément clé », analyse Jean-Marie Santacreu. « Nous avons testé d’autres robots, et c’est par la puissance qu’ils péchaient. Mais là, clairement, ce n’est pas le cas. Même en conditions sèches, sur des parcelles argileuses et pleines de galets, le robot a donné entière satisfaction. Au-delà de nos attentes même. »
Le groupe espère donc obtenir des nouvelles positives de la part de FranceAgriMer. D’autant plus que le robot pourrait servir de support à d’autres outils, type pré-tailleuse ou épampreuse. Il est aussi possible de passer des doigts Kress à l’arrière de l’intercep.
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