Depuis ce printemps, le semoir de la cuma du Sud-Ouest de la vallée de l’Oise située à Saint Leger en Bray a un jumeau. En effet, le groupe a acheté un deuxième semoir monograine cette année, le même modèle que celui présent dans la cuma. Avis d’utilisateur sur le semoir 6 rangs Monosem Monoshox NG Plus.
La vidéo de l’avis d’utilisateur du semoir Monosem Monoshox NG
« On était satisfaits de notre premier semoir que nous utilisons depuis deux campagnes, avoue Thierry Fraiture, président de la cuma. Nous avons comptabilisé peu de frais d’entretien par rapport au précédent de la marque Kuhn. Pour la simplicité, l’utilisation et l’entretien, nous avons choisi exactement le même. Nous avons qu’un seul type de pièces de rechange et pour les adhérents, il n’y a pas de problème de prise en main. »
C’est aussi pour les faibles coûts d’entretien, estimé à 3 000 euros pour les changements de pièces et la robustesse du semoir qu’ils se sont tourné vers le même modèle. « C’est vrai que c’est un peu cher, avoue le président. Mais on sent que c’est solide. C’est un bon rapport qualité prix. Et on estime que le prix de revente sera encore élevé après cinq ou six campagnes. »
Un prix d’achat de 47 000 €
Acheté 47 000 euros neuf, le semoir est équipé de nombreuses options. Des roues plombeuses, différents disques pour s’adapter aux cultures, des socs en carbure, des traceurs repliables et des boites de rangement. Le semoir est également équipé d’une trémie de 900 litres pour apporter directement l’engrais au plus près de la semence. « Trémie de semences et engrais pleines, on a une autonomie de neuf à dix hectares, estime Nathanaël Signez, utilisateur du semoir. J’ajoute également un insecticide localisé grâce aux petites trémies supplémentaires. »
Le semoir a également un châssis repliable hydrauliquement pour avoir facilement un gabarit routier. « La largeur des inter-rangs est modulable, explique l’agriculteur. On peut ainsi semer des betteraves, du tournesol, du colza ou encore du du maïs. Les réglages sont faciles à réaliser. » Les roues plombeuses et les éléments permettent de faire pression sur le sol et ainsi bien rappuyer le semis. Enfin, le semoir peut aussi être efficace dans des sols moins travaillés grâce aux socs.
Trop lourd en conditions extrêmes
Cependant, en conditions humides comme ce printemps, « le semoir est un peu trop lourd, estime Nathanaël Signez. La terre colle et bouche les tuyaux. Et puis, la lourdeur du semoir crée parfois du tassement dans le lit de semences et empêche le recouvrement des graines. » Mais avec l’équipement électronique, le chauffeur voit rapidement s’il y a un dysfonctionnement. « Le boitier est clair, c’est agréable, ajoute l’utilisateur. Il est compatible avec les GPS des tracteurs mais ne possède pas d’entrainement électrique. »
Pour l’amortir tout en maintenant un prix d’utilisation de 18 €/ha, la cuma a choisi d’augmenter les volumes. Ainsi les deux semoirs, en 2024 devraient emblaver plus de 600 ha de maïs, 40 de betteraves et 150 ha de colza. Avec un débit de chantier de 3 ha/h, la quarantaine d’adhérents engagés espèrent pouvoir semer dans de bonnes conditions, même si pour cette année la météo n’est pas très arrangeante.
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