Avec son atelier de mécanique, la cuma a un atout stratégique

Partager sur

Avec son atelier de mécanique, la cuma a un atout stratégique

L'équipe compétente aux petits soins des matériels dispose d'une installation adaptée. C'est un atout de la cuma des Éleveurs du Tremblay (Ombrée d'Anjou, 49).

Il ne sème ni ne récolte. Le bâtiment atelier est pourtant un outil particulièrement précieux pour les cuma qui en ont développé. Une cuma du Maine-et-Loire témoigne.

Le bâtiment atelier de la cuma des Éleveurs du Tremblay fait partie du paysage d’Ombrée d’Anjou (49) tandis que son président Bertrand Delanoë constate son impact positif sur le développement de la coopérative. D’une part, l’atelier de mécanique participe à la fidélisation des salariés. D’autre part, il est un élément de l’attractivité pour les adhérents.

L’hiver, l’équipe reste au sec

« C’est appréciable de pouvoir travailler dans un atelier fermé l’hiver », confirme Pierre-Antoine Hoinard, salarié responsable, dans une vidéo de promotion du bâtiment atelier en cuma.

Si la présence de l’atelier sert le bon suivi des matériels du parc de la cuma, « beaucoup d’adhérents viennent faire entretenir ou réparer leur matériel d’exploitation », prolonge le président.

L’atelier de mécanique, un lieu qui fait vivre la cuma

« Nous venons aussi ici pour avoir un lien avec les collègues. » Bertrand Delanoë justifie ainsi qu’un espace de réunion s’adosse à l’atelier et que les aménagements du site prennent en compte le besoin de convivialité.

Lors de la dernière assemblée générale de l’Union des cuma des Pays de la Loire, Alexis Cochereau a présenté le service d’accompagnement spécifique. « Un bâtiment, cela donne déjà un visuel de la cuma », souligne l’animateur. C’est même « une belle vitrine pour nos activités » insiste le président de la cuma angevine.

Un atout pour la qualité du parc matériel

Sur son territoire, l’Union recense environ 200 ateliers. « Autrement dit, un quart des cuma ont un atelier. » En considérant aussi les installations de stockage du matériel, « c’est une cuma sur deux qui a un bâtiment », détaille encore Alexis Cochereau.

Il pointe enfin l’hétérogénéité des attentes : « On nous sollicite parfois pour une question très précise et ponctuelle. D’autres fois, c’est pour constituer un dossier de subvention. D’autres cuma nous appellent pour faire émerger leur projet. » Quoi qu’il en soit, l’animateur assure de l’objectif de répondre aux questions sur ce sujet structurant d’un collectif.

Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :

Sélectionner deux matériels de la même famille pour les comparer