Les normes environnementales imposent dorénavant aux tracteurs de bénéficier de systèmes d’antipollution. Si chaque agriculteur connaît le surcoût qu’ils engendrent, ils ne savent pas tous comment ils fonctionnent. Car il existe plusieurs modèles et configurations.
Comprendre les systèmes antipollution des tracteurs
Fort de ce constat, une vingtaine d’élèves de BTS génie des équipements agricole du Legta de Vesoul ont créé une maquette afin de permettre aux techniciens de cuma de mieux expliquer ces nouvelles normes aux agriculteurs. Sous l’impulsion de la frcuma Bourgogne Franche-Comté, les étudiants se sont attelés sur ce projet.
« Nous menons beaucoup de projets pratiques, utiles sur le terrain, explique Stéphane Nicard, professeur d’agroéquipement. On s’adosse sur des professionnels pour mieux connaître leurs besoins. C’est l’occasion pour les élèves d’apprendre à gérer un projet et à travailler en équipe. »
Dispatcher le travail
Ainsi, il leur a fallu définir un cahier des charges, s’adapter aux contraintes, répondre aux besoins de la frcuma… Tout cela avec une obligation de réussite. Pour arriver à la maquette, les 20 étudiants se sont répartis le travail. Certains se sont consacrés à l’impression des pièces en 3 D, d’autres ont soudé le trépied, d’autres ont imprimé le livret, et certains se sont appliqués à apporter des solutions techniques afin de tout assembler.
Ainsi, le résultat se profile sous la forme d’une mallette. « Elle est équipée d’un trépied sur lequel on y pose un panneau explicatif d’un circuit d’échappement classique, explique le professeur. En fonction du type de tracteur, des éléments seront apposés sur ce schéma pour mieux comprendre l’intérêt de ces systèmes d’antipollution. » Un livret conjoint répertorie chaque marque de tracteur qui dispose de son propre système.
Apprentissage par le terrain
Ainsi, les techniciens disposent d’un outil simple et pédagogique pour expliquer l’intérêt de ces systèmes et aussi justifier certains tarifs d’achat. « Cela complète les essais moteurs menés par Fabrice Maitrot dans les cuma de Bourgogne Franche-Comté, ajoute Stéphane Nicard. Et du point de vue pédagogique, les jeunes ont appris à mener un projet jusqu’au bout, mais aussi de mieux comprendre ces systèmes d’antipollution. »
Car rien ne vaut mieux que le terrain pour l’apprentissage. Un projet financé en partie par l’organisation, qui permet aux étudiants de payer une partie de leur voyage en Allemagne.
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