Un groupement d’achat pour l’abonnement RTK

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Un groupement d’achat pour l’abonnement RTK

Le strip-till fait partie des motivations pour adopter le RTK (photo Vincent Pastoureau).

Un groupe d’agriculteurs en cuma de la Sarthe négocie pour faire baisser le prix de l’abonnement RTK.

Dans le sud-ouest de la Sarthe, les adhérents de plusieurs cuma voisines se sont regroupés pour réduire les coûts de l’autoguidage RTK. Pour la plupart, ils l’exploitent déjà, avec différentes solutions du commerce : Innov’GPS, John Deere, Buisard… « Nous pratiquons le non-labour depuis longtemps », expliquent David et Vincent Pastoureau, deux des membres du groupe les plus familiers avec les nouvelles technologies. « Le besoin en autoguidage de précision est venu avec la technique du strip-till. Mais nous apprécions aussi le confort de travail qu’apporte le RTK dans tous les travaux, et les économies d’intrants, notamment de semence de maïs pour ceux qui disposent de la coupure de rangs. » L’expérience leur a montré que les performances du RTK correspondent mieux à leurs besoins que le simple signal gratuit Egnos.

Dépannage rapide obligatoire

Avant tout, ces agriculteurs sont des éleveurs, de volailles et de bovins. S’ils ont accès à de nombreux matériels de cuma, ils les attellent généralement à un tracteur personnel, ce qui fait au total pas mal d’abonnements à souscrire. Et s’agissant du tracteur de tête de chaque exploitation, ils veulent de l’efficacité. « Étant des éleveurs, notre temps est compté, les créneaux de travail aux champs dans la journée sont restreints. L’autoguidage doit fonctionner tous les jours, et nous avons besoin d’un dépannage rapide en cas de problème. » C’est pourquoi ils écartent la solution en ‘open source’ Centipède, du moins pour leurs tracteurs les plus stratégiques.

Quel tarif pour 25 abonnements ?

En revanche, la culture des investissements en commun les a naturellement amenés à penser achat groupé. « Pourquoi ne pas s’organiser en cuma pour souscrire vingt ou vingt-cinq abonnements RTK auprès d’un unique fournisseur ? », expliquent David et Vincent Pastoureau. C’est la démarche qu’ils mènent aujourd’hui, en rappelant que même avec le signal gratuit Centipède, il faut prendre un abonnement à une carte SIM, de préférence multi-opérateurs. Or, celle-ci a déjà un coût, qui est pour sa part inclus dans les offres commerciales d’abonnement. Avec des collègues de cuma du secteur de Chantenay-Villedieu, ils ont commencé une approche avec Innov’GPS, le fournisseur le plus représenté au sein du groupe. À suivre !

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