Une écimeuse Micheletti est arrivée en Vendée l’an dernier. Propriété de la cuma Aliènor pour 19.700€, elle permet de détruire les adventices avant leurs montées en graines lorsqu’elles surplombent les cultures. Sur ses douze mètres d’envergure, elle coupe tout ce qui dépasse. Ainsi, si l’écimeuse semble simple de conception et d’utilisation, reste à être vigilant sur la hauteur de coupe.
Une forte variabilité du besoin annuel est à gérer
La quinzaine d’agriculteurs accède à un matériel encore original en cuma. En Vendée, seulement deux unités sont recensées au sein du réseau fédératif, malgré le développement des surfaces en bio. Le recours à une écimeuse est très aléatoire d’une année sur l’autre selon le degré de salissure des cultures. Cela en fait un investissement qu’il est pertinent d’effectuer à l’échelle d’une cuma où il viendra compléter un panel d’outils de gestion mécanique de la pression des adventices. A Nieul-sur-l’Autize, la gamme comporte par exemple des bineuses thermique Carré (article à retrouver dans le mensuel Entraid de juillet/août). Pour l’écimeuse Micheletti, le groupe base sa facturation sur deux critères: la surface travaillée est le premier (en 2019, 22 ha écimés facturés 7,45 €/ha), tandis que les charges fixes se couvrent grâce à une partie liée à l’hectare SAU (1 323 ha facturés à 3,25 €/ha en 2019).