Durant la moisson, le chauffeur de la machine a besoin de voir parfaitement la récolte, la coupe et l’environnement. Pas facile avec la poussière et les débris végétaux, qu’il doit périodiquement chasser du pare-brise et des rétroviseurs. Il lui faut aussi assurer le nettoyage global de la moissonneuse-batteuse pour garantir son bon fonctionnent et limiter les risques de départ de feu.
Et là, c’est la chute en pleine moisson
Le service prévention de la MSA Poitou l’a rappelé récemment au cours d’une formation chez Agro Tech Environnement (86). Le premier des risques en agriculture est celui des chutes de hauteur. Et elles se produisent souvent bêtement, en montant ou en descendant de la machine, ou au cours d’une opération de lavage ou de réparation en hauteur.
Bien pratique : la soufflette qui reste près de la cabine.
Nettoyer le pare-brise d’une main
Donner le coup au pare-brise de la moissonneuse en plein champ demande de circuler sur quelques marchepieds ou directement sur le convoyeur. Non sans avoir au préalable écarté les dépôts de paille, tout en se tenant comme on peut. Les utilisateurs s’en plaignent : le lave glace crée de la boue, et les essuie-glace ne passent pas dans les coins ! Chez Agro Tech Environnement (86), une soufflette installée à la porte de la cabine permet d’enlever le plus gros. Ensuite, c’est le chiffon qui intervient.
Plusieurs critères pour trouver la plateforme idéale pour le nettoyage de la moissonneuse-batteuse.
Nettoyage de la moissonneuse-batteuse : la plateforme qui va bien à la moisson
Au siège de l’exploitation, il est possible d’employer une plateforme pour le nettoyage de la moissonneuse-batteuse. A condition de bien la choisir, prévient la MSA. Avec d’abord un marquage NF, et une conformité au décret n°2004-924. Elle doit aussi amener les personnes à la bonne hauteur par rapport au matériel, et loger les accessoires dont on aura besoin (lance, balai, etc). La possibilité ou non de régler les pieds en cas de sol inégal fait aussi partie des critères de choix. D’autre part, pour atteindre aussi bien le dessus de la moissonneuse que les côtés sous les capots ouverts, le compromis est difficile.
Certains agriculteurs reconnaissent qu’ils préfèrent en pratique une nacelle sur télescopique, même s’ils savent qu’elle est interdite par le code du travail.
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Un casque ventilé contre la poussière
Sur la moissonneuse, vient ensuite la question de la poussière. Pour s’en préserver, il existe aujourd’hui des casques ventilés, beaucoup plus confortables que les simples masques. Et ils protègent aussi les yeux. La MSA précise : soit la batterie se porte à la ceinture, avec le risque d’accrocher le fil durant les déplacements. Soit la batterie est intégrée, avec cette fois un supplément de poids à prendre en compte. Vérifier aussi s’il est possible ou non de garder ses lunettes de vue avec le casque. Chez Agro Tech Environnement, les chauffeurs disposent d’un de ces casques, mais aussi de rallonges sur les soufflettes pour atteindre les recoins sans trop avoir à s’approcher.
Ce genre de casque est bien apprécié.
Une campagne de prévention
La MSA Poitou mène actuellement une campagne baptisée « A vos moisssons, prév’, partez ! ». Elle a identifié cinq domaines de vigilance : l’organisation du chantier, le risque routier, les lignes électriques et les incendies, en plus de l’entretien des engins développé ici. Organiser son chantier : il s’agit notamment de lutter contre la chaleur et l’endormissement. Risques routiers : conduite avec l’âge requis, sans distraction par le téléphone et avec la signalisation adaptée. Lignes électriques : attention aux risques l’électrocution avec un matériel haut qui passe sous une ligne trop basse. Incendie : comment éviter le départ de feu, et que faire en cas d’incendie.
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