Notamment grâce au groupe TCS 29 de la chambre d’agriculture, les TCS ou le semis direct se développent dans le Finistère. Jusqu’ici, les investissements s’y sont faits essentiellement de manière individuelle, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion. Pourtant, à plus de 15.000 € du mètre pour un semoir de semis direct, investir individuellement pour se lancer dans cette technique reste un choix relativement risqué.
130 ha engagés pour commencer
A Plouguerneau, c’est un autre choix qui vient d’être fait. La cuma a constitué un groupe semis direct avec 4 adhérents. Ils se sont engagés pour environ 130 ha. Le président, Christian Leroy, et le trésorier, Frédéric Sanquer, sont à l’origine de cette initiative. Objectif: étendre l’activité du groupe, motivé par le gain de temps possible grâce à la simplification du travail du sol. La main-d’œuvre est un facteur limitant sur les exploitations.
Le semis de couverts et d’une partie des céréales constituera l’essentiel de l’activité du semoir. Pour les adhérents, il reste quelques craintes et des points à éclaircir. Il s’agit notamment du risque mycotoxines, mais les bases sont déjà là. Ils ont bien compris l’importance des couverts dans ce type de systèmes.
Un coup de main
Le semoir, acheté par la cuma de Plouguerneau, est un Sky Easydrill 3 mètres semi-porté. La distribution est entièrement mécanique. Il possède 2 trémies, grâce à quoi semer différents types de graines à différentes profondeurs devient possible. Christian Leroy juge assez simple les différents réglages. La parcelle semée ce jour-là comporte beaucoup de débris car la paille a été laissée sur le champ. La vitesse de travail est d’environ 7 ou 8 km/h. Lors de la prise en main, les utilisateurs ont trouvé que l’outil était assez déroutant. «Il est difficile de voir où le semoir est passé.» Un retour sur les parcelles sera proposé afin de juger de la qualité du semis et faire le point sur la technique du semis direct.
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