Et les bonnes recettes de la réussite collective seront concentrées au prochain Salon aux champs. Que ce soit en mutualisant le matériel de récolte, les installations de séchage ou des outils de semis, ou encore en instaurant des échanges avec des céréaliers cultivateurs de luzerne, les éleveurs lancés dans l’aventure de la production de légumineuses fourragères en seront l’exemple sur le pôle fourrages. Comme les autres, ce pôle à vocation à mettre en avant le fil rouge de l’édition 2017, à savoir les innovations, qu’elles soient technologiques ou organisationnelles, voire techniques : Sur l’atelier des légumineuses, un débat sera mené pour présenter les différentes formes de récolte de la luzerne classique et une nouveauté, le massaï.
Que ce soit sur cet atelier du pôle fourrage ou dans le programme du pôle dédié aux cultures, l’événement fait aussi la part belle à l’agroécologie que l’équipe du salon fait rimer avec nouvelles technologies. «Les autoguidages et les automatismes peuvent simplifier et augmenter l’efficacité d’un chantier» en termes économique ou de temps travail. Christophe Grandière, responsable du pôle agronomie & machinisme, rappelle que les avancées qui seront en vedette au salon aux champs conjuguent agroécologie et performance des intrants, des équipements et du travail engagé dans l’acte de production, «avec les modulations de doses ou les systèmes de pesée embarqués.»
En estimant que «là où les cuma font réseau, les adhérents font recette», James Louvet, responsable du pôle fourrage introduit que l’organisation collective elle-même se met au niveau de cette ambition de performance : «dans un environnement où la réduction des coûts et la mise en commun des moyens sont essentielles, nous cherchons à renforcer le maillage des cuma pour favoriser les investissements communs entre cuma. A ce titre, en avant-première, au village cuma sera présenté un nouvel outil favorisant cette mise en relation entre groupe cuma.»