Le partenariat, signé en janvier entre les deux organisations bancaires, a pour objectif de faciliter l’émergence des projets de méthanisation territoriaux et de petite taille. Cela concerne des unités dont les quantités d’intrants sont estimées à 5.000 t/an environ avec quelques cas spécifiques à 10.000 t/an.
Moins solides financièrement?
Ce déploiement particulier à l’intention des projets de méthanisation de petit gabarit est justifié par le fait que ceux-ci sont considérés «comme plus risqués par les établissements bancaires». Cette plate-forme appelée «boîte à outils» n’est pas un guichet pour distribuer des aides. Il s’agit de mettre à disposition des porteurs de projets, un «clausier» pour se renseigner sur les contrats de droit privé. Il est prévu aussi un simulateur financier afin d’évaluer la solidité financière des projets de production de biogaz.
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