La catégorie des moins de 15 000 €
Les semoirs à céréales achetés moins de 15 000 € reviennent à 15,60 €/ha, pour 125 ha/an. Cette surface varie notablement, la moitié de l’échantillon s’étalant entre 73 et 143 ha/an, l’autre étant soit en dessous soit au-dessus. Elle est liée d’une part à la région et donc à la diversité des cultures concernées : prairies, céréales, colza, etc. Elle dépend également de l’organisation de la cuma, avec ou sans chauffeur dédié, et des objectifs du groupe (coût minimal ou disponibilité maximale).
Un effet surface très net
La seconde catégorie, celle des semoirs achetés 15 000 € ou plus, revient à 16,50 €/ha, pour 215 ha/an. L’investissement moyen est le double de celui des précédents. Mais le coût est à peine plus élevé grâce à une surface semée nettement supérieure. Mais ce critère se révèle encore plus dispersé que pour les semoirs les moins chers. Il a un effet très net sur le prix de revient, dans la mesure où l’amortissement représente 77% du prix de revient d’un semoir. Ainsi, les grands semoirs travaillant moins de 120 ha/an dépassent un coût de 24 €/ha, tandis que ceux qui vont au-delà de 200 ha/an tombent à 11 €/ha.
Des frais d’entretien mesurés
Les frais d’entretien des semoirs à céréales pèsent pour 12% du prix de revient, pour un âge d’environ 4 ans. Ce poste conserve une part modeste tout au long de la carrière des matériels, qui vieillissent donc plutôt bien.
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