L’effet climat sur les enrubanneuses
Le climat joue beaucoup sur ce critère : enrubannage lors d’années humides pour sécuriser la récolte qui se serait faite en foin, récolte de repousses tardives en cas de belle arrière-saison, etc. D’autre part, certains éleveurs font de l’enrubannage un mode de récolte important et régulier, alors que d’autres ne l’emploient qu’en complément selon les opportunités. Ainsi s’explique le fait que la moitié de notre échantillon s’étale entre 819 et 1 829 balles/an. Les frais d’entretien des enrubanneuses se révèlent quant à eux très modestes, 0,11 €/balle en moyenne. Ce poste augmente peu avec l’âge.
En continu, l’équation est différente
Quelques machines fonctionnant en continu apparaissent dans le guide prix de revient du Sud-Ouest. Elles affichent un prix de revient de 1,85 €/balle, pour 4 009 balles/an. Soit environ le même niveau que les enrubanneuses monoballes. En revanche, le niveau d’investissement s’avère plus de deux fois supérieur, de même que l’activité annuelle.
Il reste un avantage côté fournitures, puisque l’enrubannage en continu demande moins de film plastique. Précisément 2,74 €/balle en 120×120 cm, selon le dernier barème d’entraide des Chambres d’agriculture, quand il faut mettre 3,19 €/balle avec une machine monoballe.
Autre critère de comparaison à prendre en compte : l’organisation du chantier. En continu, on enrubanne sur le lieu de stockage, et toutes les balles doivent être acheminées au bon moment. En monoballe, on enrubanne dans la parcelle, et le transport peut être décalé de quelques jours.
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