Différents modes de facturation
Le prix de revient annuel s’élève à 1 901 €. Il recèle 80 % d’amortissement, et seulement 7 % de frais d’entretien. Décotant peu, la bétaillère peut donc être amortie sur une durée relativement longue. Dans notre panel compilant des données du Sud-Ouest et du grand Est, c’est presque 10 ans.
Certaines cuma partagent les charges à parts égales entre adhérents. D’autres facturent au kilomètre.
Dans cette option, la distance parcourue affiche une moyenne de 2 543 km/an, la moitié de l’échantillon s’étalant entre 1 261 et 2 771 km. Un usage intensif réduit fortement le coût unitaire. Il passe en effet de plus de 3 €/km pour moins de 1 000 km/an, à moins de 0,70 €/km au-delà de 3 000 km/an.
D’autres cuma facturent à l’UGB, avec un prix de revient moyen de 1,30 €/UGB, pour un total de 636 UGB dans le groupe. Là aussi, la saturation de l’outil s’avère très efficace pour réduire le coût unitaire.
Peu de frais d’entretien
Les frais d’entretien sur les bétaillères se révèlent très modestes. L’essentiel provient des changements de pneus. Pour un âge moyen de 4,4 ans, ils s’élèvent en effet à 133 €/an. Soit 0,09 €/km, ou 0,26 €/UGB. Il est donc possible de faire vieillir ces matériels.
Les constructeurs proposent aujourd’hui de nombreuses options, notamment pour donner à l’éleveur les conditions d’un travail efficace en sécurité. Dans le cas d’un usage collectif, il est également important de vérifier la facilité de nettoyage.
Enfin, le dispositif de freinage mérite actuellement une grande attention. En effet, à partir de 2025, il va falloir choisir entre hydraulique et pneumatique, et tous les tracteurs ne seront pas compatibles avec tous les matériels tractés. Voir l’article page 38 dans ce même numéro.
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com