Arvalis confirme les bruits de plaine. Les rendements de la récolte 2024 ne devrait pas battre des record. Ni dans un sens, ni dans l’autre. « Le rendement national en blé tendre atteindrait 64 q/ha en 2024, soit -13 % par rapport à 2023 et -11 % par rapport à la moyenne 10 ans, annonce l’institut. Cela est dû à des conditions climatiques singulières tout au long du cycle du blé. » La moisson 2016 resterait donc encore la pire depuis dix ans avec 54 q/ha de moyenne.
Les rendements de la récolte 2024 en baisse
Rien n’aura épargné les céréales cette année. D’abord, la hausse des précipitations, de 40 % en moyenne en France par rapport à celle des 20 dernières années. « L’année a aussi été marquée par une forte pression des adventices et des maladies, et, enfin par une baisse du rayonnement affectant une grande partie du territoire », précise Jean-Pierre Cohan, directeur R&D d’Arvalis.
Mais l’institut ne se veut pas alarmant. Car du côté de la qualité des grains, à ce stade, « la teneur moyenne en protéines du blé tendre français atteindrait 11,6 % en 2024, une valeur équivalente à 2023 et très proche de la moyenne décennale ».
A découvrir : Les prévisions de rendements par FranceAgriMer pour la moisson 2024.
Souveraineté alimentaire assurée
« Cette récolte 2024 couplée aux stocks de fin de campagne permettront à la filière céréalière française d’assurer la souveraineté alimentaire à la fois de notre pays et de nombreux pays dans le monde », rassure Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales.
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