Les carnets de relevés de travaux agricoles peuvent être parfois peu fiables. «Nous sommes obligés de ressaisir les chiffres notés par les adhérents, avant de les envoyer à la comptable qui les retranscrit également avant de calculer la facturation», explique Benoît Touchais, président de la cuma d’ensilage de Monségur, et qui assistait à une rencontre avec adhérents et membres du bureau de coopératives travaillant en inter-cuma.
A lire aussi : OBJETS CONNECTÉS, CES CAPTEURS QUI SIMPLIFIENT LA VIE DES UTILISATEURS DE MATÉRIELS EN GROUPE
Le concepteur de ce produit connecté Alexandre Cuvelier, a détaillé lors de cette séquence les différents arguments du boîtier. Le gain de temps de facturation grâce au calcul automatique envoyé aux adhérents est l’élément principal, ajouté à la précision de calcul des surfaces, équivalente pour chaque adhérent.
Localisation des matériels agricoles
L’outil permet également de repérer le matériel en permanence, grâce à la cartographie informatique comprise dans l’abonnement. Un gros plus en cuma, mais aussi «un réel avantage lorsque l’on travaille en inter-cuma: cela permet de contacter directement l’adhérent chez qui se trouve le matériel, ce qui est parfois compliqué», confirme Rolland Grenouilleau.
A venir: l’importation du parcellaire télépac, qui devrait permettre un gain de temps au lieu de le redessiner. Les concepteurs travaillent à doter l’outil de nombreuses facilités.
Notamment des passerelles avec les logiciels de comptabilité ou MyCumaPlanning, ainsi que l’information directe sur le coût des travaux. Ce système évolutif pourra affiner ses capacités au fil du temps et des remarques, sans besoin de remplacer les balises aimantées sur le matériel. Il convient également à tous types d’engins agricoles.