Samsys propose un compteur intelligent d’une certaine façon. Simplement fixé sur l’outil (semoir, remorque, épandeurs, etc.), cet objet connecté réalise des actions de tracking. Autrement dit il mémorise les actions réalisées par l’outil au travail. La herse rotative du semoir est activée: c’est mémorisé.
Grâce à des capteurs inertiels encore en développement, Olivier Guille, l’un des trois créateurs du produit, se projette déjà: «Il devrait même être possible de savoir quel type de sol (argileux, limoneux, etc.), un déchaumeur est en train de travailler.» Ça donne une idée de la puissance de ce type de boitier. Encore en cours de développement, le compteur permet déjà grâce à un GPS intégré de disposer d’information comme la localisation des travaux, la vitesse, la durée des chantiers, le nombre de demi tour effectué, etc.
Du compteur à la facturation
Répondre aux attentes des groupes d’agriculteurs et des cuma. Il est là, le besoin! Olivier Guille le sait : «Il faut s’affranchir du cahier de la machine, gagner du temps et de la précision dans la gestion des parcs matériels.» C’est pourquoi, pour les utilisateurs des logiciels développés pour les cuma de type Cumanet et Cumagenda, ce type de «gadget électronique», comme pourrait le penser certains, prend tout son sens. Simple et pratique. De la réservation du matériel, à la tracabilité des chantiers (grâce à ce petit compteur), la donnée transite jusqu’à Cumanet pour établir la facturation. Deux clics après, et la paperasse est réglée. Vous avez dit objet connecté! Objet simplifié.
Les premiers protos sont testés depuis août 2016. Une V2 sera opérationnelle dans les jours qui viennent pour envisager une commercialisation au Sima 2016. Basée dans le nord de la France, Samsys travaille étroitement avec la fédération des cuma des Hauts-de-France et la société Agrotronix. Affaire à suivre.
D’autres solutions
C’est durant le salon de l’agriculture connectée 2016, 1ère édition, qui se déroulait, les 15 et 16 novembre 2016, à Montpellier, que la rédaction a pu faire cette rencontre. D’autres structures exposantes au salon présentent également le même type de solution à l’image de Axe-Environnement qui propose un compteur GPRS Trackfield.
Même principe: il s’agit d’un boitier équipé d’un GPS et de différents capteurs de position qui sont installés (ou déjà présents) sur l’outil. L’objectif est globalement le même: savoir si l’outil travaille et comment (durée, vitesse, surface, etc.). La lecture des données est faite sur une plate-forme informatique accessible sur mobile ou PC. Testé depuis le printemps, Trackefield est aujourd’hui en phase de commercialisation.