Moisson 2024 : c’est parti à la cuma Les Juniors !

Partager sur

Moisson 2024 : c’est parti à la cuma Les Juniors !

Une parcelle semée en bonnes conditions.

Première parcelle d’orge d’hiver le 24 juin pour la cuma Les Juniors (17). Le grain était mûr depuis un moment.

La cuma Les Juniors (Charente Maritime) a débuté la moisson 2024 le 24 juin. Une parcelle d’orge d’hiver de l’earl Pelletier. « Elle a été semée fin octobre dans de bonnes conditions, explique l’adhérent. C’est une parcelle qui ressuie bien et la culture n’a pas trop souffert de l’hiver humide. » Lors du chantier de récolte, le sol était frais mais portant, le grain affichait 12,5 à 13% d’humidité. En revanche, la paille n’était pas sèche. « Le sol est superficiel, normalement, nous aurions fait un ou deux tour d’eau, mais cette année, pas besoin. » L’orge était mûre avant le 15 juin, la météo pluvieuse a toutefois retardé la récolte. le rendement s’élève à 60 q/ha, pour un potentiel maxi de 70 q/ha dans ce type de sol. « De l’azote a sans doute été lessivé, estime Franck Pelletier, et les maladies du feuillage ont été difficiles à maîtriser. »

Un gros report vers les cultures d’été

A la cuma Les Juniors, c’est le premier chantier de moisson de l’année. « Avec l’automne humide, explique Damien Belon, un des deux adhérents chauffeurs, toutes les cultures d’hiver n’ont pas été semées. Nous aurons 540 hectares à récolter, presque 100 de moins que d’habitude. » Mais ils seront reportés sur les récoltes d’automne, avec plus de tournesol et de maïs que prévu. Même si certains semis de printemps ont été dévastés par les ravageurs ou l’excès d’eau. Les agriculteurs du secteur n’ont jamais connu autant de cas de parcelles semées deux voire trois fois.

moisson 2024 cuma Les Juniors Damien Belon

Damien Belon, adhérent, assure la conduite avec Bruno Pertus, le responsable de l’activité.

Deux adhérents chauffeurs pour la moisson 2024

Ils sont deux adhérents, Bruno Pertus (responsable) et Damien Belon, à se relayer pour gérer le planning et conduire la machine. Celui chez qui on bat s’occupe quant à lui de son grain. Il peut pour cela employer une ou plusieurs des six bennes de la cuma, réservées en priorité aux chantier de la moissonneuse. En période de pointe, un des deux chauffeurs arrivent plus tôt le matin pour préparer la machine. Les deux se relayent dans la journée et assurent aussi la conduite de la voiture pilote. Celui des deux qui est arrivé plus tard conduit seul en fin de journée pour que l’autre se repose. Il faut maximiser l’utilisation de la moissonneuse pour atteindre le tarif très correct de 73 €/ha tout compris.

Il faut faire vieillir la machine

Avec 2200 heures moteur au compteur, la Lexion 660 de la cuma Les Juniors aurait pu être changée cette année. Mais le cycle habituel des renouvellements n’est plus jouable. D’un côté, les prix des machines ont beaucoup augmenté. De l’autre, tous les adhérents ne sont pas disposés à s’engager sur cinq ans de plus. Heureusement, la moissonneuse est révisée sérieusement chaque hiver, par un professionnel tout proche.

Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com.