Ici, « nous construisons des présentations pour répondre aux problématiques des agriculteurs de la région. » Vincent Leborgne pose ainsi l’enjeu de cette journée de préparation du Mécalive, programmé le 16 mai 2024 à Beuzevillette. Le président du comité d’organisation de l’événement cuma en 2024 compte donc particulièrement sur les agriculteurs locaux pour identifier les questions que le terrain pose.
Agriculteurs et intervenants des partenaires du Mécalive 2024 se mobilisent
La bonne participation aux premières séquences de travail donne donc matière à satisfaction. « Sur toutes les réunions de préparation, il y a du monde ! », sourit Vincent Leborgne. « Cela montre qu’il y a un certain intérêt de la part des partenaires qui s’impliquent pleinement. Ils comptent sur l’événement pour porter leurs messages. » Le président du Mécalive cité également les acteurs de l’agromachinisme local, qui montrent une oreille attentive. « Nous voyons enfin qu’il y a un intérêt de la part des agriculteurs cumistes du secteur. Ils sont motivés pour accueillir un tel événement. »
Un bâtiment de cuma avec atelier récent au pied de la parcelle
« Nous sommes une cuma de 110 adhérents avec deux opérateurs salariés », présente Jean-Francois Chauveau. L’agriculteur, exploitant la parcelle où se tiendra le Mécalive, est aussi administrateur de la cuma de la Voie romaine. La coopérative réalise un chiffre d’affaires de 550 000 €. Et alors qu’elle honore ses 60 ans d’existence cette année, elle s’implique dans l’organisation de la journée technique. Son représentant poursuit : « Nous avons retenu cette parcelle parce qu’elle est juste à côté du bâtiment que nous venons de faire construire. Le Mécalive, c’est aussi une occasion de montrer ce que les cuma sont capables de faire. De montrer comment on peut y travailler », tout en proposant des services qualitatifs grâce aussi aux synergies sur le territoire. Car au quotidien, comme pour l’événement du 16 mai prochain, la cuma d’accueil ne travaille pas toute seule.
Des sujets de terrain
Au-delà, le président du comité d’organisation donne un cap au contenu du programme. L’objectif des équipes qui l’élaborent est de faire émerger des réponses concrètes et applicables pour le plus grand nombre. Plutôt que promouvoir des solutions élitistes irréalistes, « l’idée est plutôt d’emmener le maximum de personnes dans une dynamique de progrès », assure Vincent Leborgne. Agronomie et travail du sol, gestion des adventices, délégation des travaux ou intégration des enjeux de l’eau dans les systèmes de cultures… Le programme s’avère ambitieux et ouvert. L’exercice de questionnement des professionnels locaux semble porter ses fruits. Le président l’illustre avec l’émergence du thème du tassement des sols : « Les agriculteurs, notamment producteurs de betteraves, se rendent compte que le poids des machines impacte bel et bien les rendements de leurs cultures. Ils veulent travailler sur cette problématique. »
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