Sur le tapis vert de la prairie, la carte collective s’avère atout précieux

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Sur le tapis vert de la prairie, la carte collective s’avère atout précieux

L’andaineur à tapis se présente comme la meilleure technologie en termes de qualité du fourrage obtenue. Ce n’est pas sans bémols (©David Malzieu).

La récolte de l’herbe est un sujet central pour nombre d’éleveurs dans le bassin de l’Ouest. Il était donc au cœur des thèmes du Mécaélevage du 2 septembre. Les ateliers techniques d’une demi-heure se sont complétés pour apporter un panorama complet des atouts que la solution collective apporte dans ce domaine épineux.

Comment optimiser la récolte de l’herbe? Dans sa recherche d’autonomie protéique, l’éleveur calvadosien François Dumont associe notamment des méteils ensilés, où il ne met plus de céréales, et la luzerne. «J’ai peu de place en silo, donc j’y met la première coupe». L’intervenant justifie son choix par le fait que cette première récolte présente une valeur alimentaire moindre par rapport aux suivantes.

«J’essaye d’avoir aussi une coupe en foin au cours de l’été.» Les autres valorisations de ses luzernières, François Dumont les conditionne en enrubannage. «Sous cette forme, je n’ai pas de pertes. Aux dernières analyses, ma luzerne enrubannée est à 25% de MAT».

L’éleveur met ce très bon résultat sur la maîtrise de sa chaîne de récolte. Cette dernière repose notamment sur l’andaineur à tapis et le chauffeur de la cuma de la Vallée de l’Orne. Florian Frémont est animateur du réseau cuma de ce territoire. Il complète: «derrière ce type d’andaineurs, on constate moins de casse sur les ensileuses.


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