Bien choisir son matériel de contention : les clés pour décider

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Bien choisir son matériel de contention : les clés pour décider

Selon les races et les âges notamment, les bovins présentent des morphologies différentes. Le matériel de contention doit le prendre en compte.

La contention réussie allie la sécurité des intervenants et des animaux à l’efficacité. La Frcuma de Nouvelle-Aquitaine consacrait un webinaire à la contention et du matériel qui la permet.

Le soin aux animaux d’élevage nécessite une solution de contention. Entre autres en raison des d’épidémies (FCO, MHE…) la fréquence de ces interventions augmente. « On voit le nombre d’accidents augmenter », estime Laurent Jerretie, président de la cuma Cantonale de Vigeois (19). Or, en l’absence des bons équipements et de pratiques de contention adéquates, « il y a des risques pour les opérateurs et les animaux. » Dans un webinaire sur le thème des matériels de contention, l’éleveur et responsable de cuma souligne le besoin de polyvalence vis-à-vis du gabarit des animaux, comme de la diversité des interventions.

Des animaux, des tâches et des intervenants diversifiés

« La contention est liée à tout un tas d’opérations. Si l’on ne les prend pas en compte, on peut oublier que nous aurons besoin d’accéder à certaines zones sur les animaux », illustre Barbara Ducreux (Idele). L’experte sollicitée par le réseau cuma de Nouvelle-Aquitaine indique six étapes clefs dans le choix d’un matériel de contention adapté.

Les décisionnaires et utilisateurs doivent s’interroger tout d’abord sur le besoin, en prenant en compte les enjeux de production, de condition de travail… « Il leur faut ensuite analyser l’existant. C’est-à-dire que l’on va regarder ce qui va et ce qu’il faut améliorer. » Et enfin, envisager la possible évolution de leurs méthodes de travail.

Se doter de matériels de contention pratique et efficace

Avec un cahier des charges établi sur ces bases, Barbara Ducreux conseille de « consulter plusieurs fournisseurs », d’une part. Et d’autre part, elle indique d’appuyer le choix par une démonstration sur le terrain et des retours d’expérience. « Et puis une fois qu’on a acheté le matériel, il sera important de l’évaluer. »

En situation de contention, le bien-être animal entre en ligne de compte. L’intervenante ajoute les questions de santé et de sécurité des opérateurs, mais aussi sanitaire… « Il faut en même temps que le travail soit bien fait », poursuit-elle sans omettre l’enjeu de productivité. Elle insiste : par exemple, « lorsque votre vétérinaire intervient, il y a une obligation de résultat. »

Spécificité du matériel collectif : la polyvalence

« Le matériel peut soit faciliter, soit empêcher l’atteinte de l’objectif », résume l’experte. En plus de la diversité des tailles d’animaux et des tâches, « il faut aussi se demander qui utilisera le matériel. Tout le monde n’a pas la même force physique, ni les mêmes capacités. »

Dans les repères qui définissent un bon matériel de contention, elle indique notamment : « Il faut qu’un opérateur seul puisse intervenir. » Outre l’accès rapide et efficace aux animaux, « on doit aussi pouvoir poser les outils à portée de main. Et il faut aussi penser à la facilité de nettoyage. »

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